Le trop plein de liberté sexuelle accordée à l’homme, la vision islamiste de la sexualité de la femme, les médias dans la tourmente politique et le discours de Morsi qui fait délirer le Web : florilège des publications de la semaine.
Lancée à Londres et imprimée au Caire, Demashq (Damas) est un nouvel espace de résistance contre le despotisme et le passéisme. Avec pour slogan « La terre de la liberté et l’horizon de la fiction ».
Des officiers barbus aux méthodes violentes : la police demeure dans le vif de l’actualité. Elle est accusée d’être encore une fois un outil d'oppression aux mains du régime en place.
La presse s’intéresse à la disparition de jeunes administrateurs de pages Facebook. La « frérisation » de l’Etat est aussi traitée.
Plusieurs éditorialistes commencent à tirer la sonnette d’alarme autour de la probable chute de l’Etat. Quelques extraits.
Des éditos et des informations sont récoltés cette semaine dans la presse pour tenter de donner un aperçu révélateur d’une Egypte en état de convulsion, à la veille du deuxième anniversaire de la révolution du 25 janvier 2011.
Certains éditoriaux se penchent sur les risques de conflits communautaires et ethniques dans la région. D’autres sont revenus sur la visite d’un cheikh saoudien venu prêcher la bonne parole en Egypte.
Divers éditorialistes considèrent les Frères musulmans comme le nouveau colonisateur et diagnostiquent que la vraie bataille qui attend Morsi sera celle des réformes économiques.
Certains éditorialistes prévoient le pire pour l’avenir de l’Egypte qui viendra se greffer sur la crise politique. La disparition de l’Etat de droit au profit de hordes qui font la loi. Mais du côté des islamistes, les éditos se réjouissent du résultat du référendum et prédisent un avenir radieux.
Le compte à rebours du référendum est lancé. La presse se fait l’écho de la division qui scinde la société. Les islamistes s’en prennent aux « nostalgiques et ennemis de l’islam ». Les autres les accusent de vouloir accaparer le pouvoir.
A la veille de la reprise des négociations avec l’AIEA, Mohamad Abbass, expert du dossier iranien au Centre des Etudes Politiques et Stratégiques (CEPS) d’Al-Ahram et directeur de rédaction de la revue Choix iraniens, évoque l’avenir de ces discutions.
L’autre écriture, non périodique, en est à son troisième numéro. Un gros volume de 500 pages consacré cette fois-ci à la révolution tunisienne et aux différents mouvements qui secouent ce pays.
Alors que la presse de tendance islamiste accuse le fascisme de la gauche et des libéraux, la presse indépendante juge que Morsi est en perte de légitimité. Les deux s’accordent à dire que l’Egypte se dirige vers un drame qui peut être sanglant.
Avocate, coéditrice de la revue électronique Jadaliyya et professeur adjoint de droit international à l’Université de Georgetown et à l’Université de Temple, la Palestinienne Noura Erakat défend inlassablement les droits de l’homme partout dans le monde. Pour elle, défendre la cause palestinienne c’est faire du militantisme en continu.
Réélu, le président Barack Obama se retrouve face à une longue liste de défis : crise nucléaire iranienne, casse-tête afghan, violences en Birmanie, processus de paix paralysé et influence croissante de Pékin dans la région. Passage en revue.
Les heurts sur la place Tahrir de vendredi dernier, jumelés à l’affaire du procureur général, ont provoqué chez les éditorialistes une vague de commentaires hostiles au président et à la confrérie des Frères musulmans
Cette semaine, loin des éditos, un passage en revue des divers articles de presse apporte de quoi saisir le pouls de l’Egypte, 100 jours après l’élection de Morsi à la tête du pays.