L’investiture de Abdel-Fattah Al-Sissi à la présidence de la République a fait couler beaucoup d’encre. Au milieu des ovations qui ont inondé la presse, quelques voix sont restées dissonantes.
Ces derniers mois, plusieurs dizaines de journalistes ont été gravement blessés pendant l’exercice de leur fonction. D’autres ont trouvé la mort. Le bilan le plus lourd remonte à la journée du 30 juin 2013.
Au milieu d’une scène journalistique qui tombe en désuétude, CairoScene apporte une nouvelle vision de ce que doit être la presse : un outil au service du lecteur, pas du journaliste. Rencontre avec une nouvelle génération d’entrepreneurs pour qui le ton est ce qui valorise le contenu.
20 % des Egyptiens sont atteints du virus de l'hépatite C. Un taux qui fait de la question une affaire hautement stratégique et très complexe et qui occupe depuis des semaines la une de la presse nationale.
Chouf (regarde) résume en photos les trois années post-révolutionnaires. Les photographes-journalistes d’Al-Shorouk y livrent un témoignage poignant et humain, loin des objectifs de la presse papier.
Quelques escales et visages révélateurs d’une Egypte qui termine une autre année au milieu des remous.
La semaine est au pessimisme et au questionnement. Certains se demandent si le rêve de construire un Etat nouveau est mort, d’autres tirent la sonnette d’alarme sur des dangers encore flous mais réels, aux frontières.
La presse égyptienne est unanime à saluer le rapprochement égypto-russe non sans une note de sentimentalisme qui ne sied pas à la realpolitik de Moscou. Au même moment, le général Al-Sissi demeure le héros des prochaines présidentielles.
Quelques repères pour tâter le pouls d’une Egypte encore aux prises avec un brouillard sans fin.
Une décision présidentielle de recomposer le Conseil suprême de la presse soulève des réactions controversées parmi les journalistes et remet sur le tapis le dossier épineux de la presse officielle.
Depuis l’annonce la semaine dernière de son nom comme successeur potentiel de l’ambassadrice américaine Anne Patterson, le diplomate américain Robert Ford fait l’objet d’une campagne hostile dans la presse égyptienne et les réseaux sociaux.
Qui gouverne réellement actuellement ? Une réconciliation nationale est-elle possible ? Les reliquats du régime Moubarak vont-ils revenir en force ? Les courants islamistes sont-ils sur la même longueur d’onde ?