Avec humour et vivacité, Saïd Nouh revisite le thème de la superstition liée le plus souvent à la religion populaire. Cette nouvelle, tirée de son recueil Feuillets de la voiture du sud, a été sélectionnée dans une anthologie des nouvelles égyptiennes intitulée Men oyoune al-qessa al-masriya.
Le spectacle de marionnettes hebdomadaire du quartier populaire de Gamaliya, au Caire, est attendu avec impatience par le voisinage. Chico, 78 ans, manie l'Aragoz, ce guignol égyptien, dans les éclats de rire des enfants comme des parents.
Le Musée égyptien organise une exposition temporaire des pièces récupérées et restaurées suite au vol du Musée du Caire le 28 janvier 2011, en pleine révolte populaire.
Dans son nouveau roman, Darih abi (tombeau de mon père), Tareq Imam décrit, à travers des contes, un monde de traditions populaires. Il y suscite les questions épineuses de la culture paternelle, l’imaginaire religieux et le conflit légende/vision fondamentaliste religieuse.
Le poète Amin Haddad, lié aux différentes manifestations depuis le 25 janvier 2011, et dont les vers sont repris par le groupe Eskenderella, insiste sur le fait que « ce soir c’est une révolution, demain il y aura une révolution, et après-demain nous triompherons ».
Présent à la 55e édition de la biennale de Venise, Khaled Zaki mêle le figuratif à l’abstrait. Ses sculptures en bronze (paysans, piétons, femmes populaires), toutes inspirées du quotidien, reflètent l’attachement de l’artiste à la culture égyptienne et à la patrie.
L'hôtel Ismailia House offre une vue unique sur la place Tahrir, épicentre des soulèvements populaires de ces deux
dernières années.Une position qui attire les médias et dont il sait tirer profit. Reportage.
Révolte populaire ou coup d'Etat ? L'éviction du président Morsi alimente une série d'interrogations auxquelles la nouvelle phase de transition devra apporter des réponses.
Par un nouveau soulèvement populaire massif, les forces d'opposition cherchent à faire démissionner le président Morsi. Deux ans après 2011, les acteurs sont les mêmes, mais les rapports de force sont inversés.
Hogratane wa sala (deux chambres avec séjour) est le dernier roman d’Ibrahim Aslane (1935-2012). A travers l’histoire du quotidien de Khalil, on y découvre le portrait humoristique de Mme Kawthar, enseignante, parvenue après un séjour dans un pays du Golfe, confrontée à son milieu populaire d’origine.
Au pouvoir depuis 2002, le parti islamo-conservateur du premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, (AKP) fait face à la plus grave contestation populaire, qui risque de menacer son avenir politique.
Avec Toujours l’inattendu arrive, Monadel Antar signe une chorégraphie qui dissèque une société qui change en restant la même. Puis, d’un coup, on renverse la vapeur : c’est la révolution.
La publication du nouveau roman de Alaa Al-Aswany a été l’occasion de débattre sur l’avenir du pouvoir politique en place, la semaine dernière dans les locaux du Courant populaire.
Deux ans après la révolution, on parle de nouveau du retour de ces comités populaires, mais cette fois-ci avec le but d'aider la police dans sa mission. Une idée qui semble cacher d'autres intérêts.
Le penseur Moustapha Hegazi, fondateur de l’association Nasaq, analyse la situation actuelle en Egypte après les incidents du 9 mars, jour du verdict sur le drame de Port-Saïd.
La réaction des islamistes vis-à-vis des incidents qui secouent le pays reste très limitée malgré l'ampleur des dégâts et la désobéissance civile. Un mutisme qui soulève beaucoup de questions.
Le verdict de la Cour d'assises sur le massacre de Port-Saïd a ravivé la tension dans la ville portuaire, contrôlée désormais par l'armée. Dans les autres villes d'Egypte, les accrochages entre les manifestants et la police se multiplient alors que le régime fait la sourde oreille.
Le tribunal de Port-Saïd a rendu son verdict samedi 9 mars contre 73 accusés, un peu plus d’un an après le drame du stade de la ville. La majorité des peines les plus graves ont été prononcées à l’encontre des Port-Saïdis, tandis que la plupart des responsables policiers et du club Masri ont été acquittés.