Kassem Al-Khateb, membre du Courant de l’avenir, l’un des groupes d’opposition syriens, estime que la reprise d’Alep par le régime n’a pas tranché la guerre.
Cette fois, c’est une offensive artistique que Moscou a lancée. Le théâtre Mariinsky a organisé un concert surprise jeudi dernier dans l’amphithéâtre de la cité antique de Palmyre, dans le centre de la Syrie, reprise voici un peu plus d’un mois aux djihadistes du groupe Etat Islamique (EI) grâce à l’appui aérien russe.
La libération de Palmyre des mains de Daech a permis de sauver une grande partie de la civilisation syrienne menacée de disparition.
Appuyées par leurs alliés russes et américains, les forces gouvernementales de Syrie et d'Iraq avancent pour prendre les villes occupées par l'Etat islamique.
Fort de sa victoire militaire contre l'Etat islamique, notamment à Palmyre, le régime syrien ne semble pas prêt à des concessions sur les questions de fond. Américains et Russes se trouvent obligés à user de leur influence pour que le processus de Genève aboutisse.
Le groupe Etat islamique a décapité le grand archéologue syrien Khaled Al-Assaad, qui dirigea pendant 50 ans le service des Antiquités de Palmyre. Les autorités archéologiques de Damas et l’Unesco ont salué le courage de cet homme de 82 ans.
Après la dévastation de Nimroud et Hatra en Iraq, c'est aujourd'hui la ville de Palmyre en Syrie, vieille de 2 000 ans, qui se trouve menacée de destruction par les groupes terroristes.
Le plus beau site de Syrie, l’antique Palmyre, porte des stigmates de récents combats mais ce sont surtout ses magnifiques tombes qui ont été la proie des pilleurs.