L'investiture du nouveau président afghan, Ashraf Ghani, a été endeuillée par une vaste offensive talibane, à trois mois du retrait des troupes de l'Otan.
Malgré les craintes, la présidentielle afghane du samedi 5 avril s’est déroulée sans incidents majeurs. Le nouveau président, dont le nom sera connu le 24 avril, aura la lourde tâche de guider le pays après le départ de l’Otan fin 2014.
L’Otan vient de célébrer à Bruxelles le 20e anniversaire du lancement du Dialogue méditerranéen. L’occasion de revenir sur les origines, les objectifs et les réalisations de cette initiative.
La présidentielle afghane du 5 avril intervient dans un contexte d’incertitude alimenté par les violences talibanes. Le possible départ des troupes de l’Otan fin 2014 augmente l’inquiétude.
Avec le retrait prévu de l'Otan en 2014 et le renforcement d'Al-Qaëda, les Afghans se préparent à une année tumultueuse.
Pour garantir la stabilité de l'Afghanistan après le retrait de l'Otan fin 2014, la Loya Jirga a approuvé un traité de sécurité avec les Etats-Unis, alors que le président Karzaï en a assorti la signature d'une série de conditions
Sous forte menace talibane, la Loya Jirga — assemblée traditionnelle afghane — se réunit à partir du 21 novembre. Elle doit se prononcer sur le maintien d'une présence américaine dans le pays après le retrait des troupes de l'Otan fin 2014.
L'Afghanistan se prépare pour l'élection présidentielle d'avril prochain. Le scrutin, qui coïncidera avec le retrait prévu des troupes de l'Otan, sera un test pour la sécurité du pays.
Les dépôts de candidatures à la présidentielle afghane du printemps 2014 commencent le 16 septembre. Cette élection, qui coïncide avec le départ des forces de l'Otan du pays fin 2014, n'augure rien de bon pour un pays en proie à des violences talibanes qui vont crescendo.
Même si elle constitue un espoir de paix, l'ouverture d'un bureau de représentation pour les talibans à Doha ne semble pas, pour l'heure, à même de mettre fin à une guerre féroce qui ronge le pays depuis 12 ans.
Une réunion regroupant les principaux protagonistes afghans s'est tenue cette semaine en France. Objectif : débattre de l'avenir du pays après le retrait des troupes de l'Otan fin 2014.
Alors que ses voisins craignent un débordement du conflit, la Turquie a demandé l’aide de l’Otan. Une requête qui sera étudiée par ses membres, mais rejetée par les alliés de Damas.
Alors que la violence talibane s’aggrave, la commission électorale a confirmé la tenue des élections présidentielles et a appelé les rebelles à y participer le 5 avril 2014, soit quelques mois avant la fin de la mission de l’Otan sur place.
Un rapport inquiétant publié cette semaine prévoit le retour des talibans au pouvoir après 2014, date du retrait des forces internationales de l’Otan (Isaf).
Alors que l’épine des talibans semble de plus en plus enhardie, les troupes de l’Otan ont décidé de stopper temporairement leurs opérations conjointes avec les forces afghanes. Parallèlement, les Etats-Unis ont retiré leur 33 000 « boys » envoyés en renfort dans le « bourbier afghan ».