La Cour d’assises du Caire a condamné à mort, samedi, 6 coaccusés de l’ancien président islamiste Mohamad Morsi, mais a épargné la potence à ce dernier, ajournant au 18 juin son verdict final dans ce procès pour espionnage.
Raouf Mossad est un écrivain à part dans la littérature égyptienne. Il poursuit un chemin entamé il y a longtemps, celui de la lutte contre la ségrégation en s’appuyant sur la discrimination religieuse entre musulmans et coptes d'Egypte. Entretien sur La Fleur du silence, son dernier roman, paru chez Al-Ain.
Cette semaine, coup de projecteur sur la confrérie des Frères musulmans à l’aube de la nouvelle année. A-t-elle encore un pouvoir de mobilisation ? Est-il possible qu’elle opère, dans une tentative de desserrer l’étau du pouvoir, une révision de son idéologie ? Autre dossier : L’Egypte va-t-elle participer au front islamique contre Daech ? Des éditos tentent d’y répondre.
Minée par des divisions internes, la confrérie est au bord de l’implosion. Ses jeunes membres se radicalisent et appellent à la violence, alors que les figures traditionnelles font l’objet de sévères condamnations.
Des informations sur une réunion des leaders de la confrérie des Frères musulmans et d’un deal qu’elle voudrait proposer au pouvoir égyptien l’ont fait revenir sur la scène. Dans la sélection de cette semaine, un rapport sur sa stratégie future et des analyses sur ses réelles intentions.
Dans un contexte de modernisation du discours religieux prôné par l’Etat, le ministre des Waqfs, Mokhtar Gomaa, a accusé cette semaine le front des oulémas d’Al-Azhar
d’incitation au « terrorisme ».
Abdel-Bari Atwane, journaliste et analyste arabe, estime que Riyad ne considère plus les Frères musulmans comme un ennemi politique.
L'Arabie saoudite et son voisin émirati sont en désaccord sur les questions régionales, mais Riyad et Dubaï sont habitués à régler leurs différends dans la discrétion.
Face à la récente escalade de la violence, l'Etat a durci sa campagne sécuritaire contre les Frères musulmans. 9 cadres de la confrérie ont été tués cette semaine dans un échange de tirs avec la police, et plusieurs autres ont été arrêtés.
Les Etats-Unis ont refusé d'accueillir une délégation de la confrérie des Frères musulmans en visite à Washington. Ce qui ne signifie pas pour les analystes une volte-face politique.
Le rejugement de l'ancien président, Hosni Moubarak, suscite peu d'intérêt, d'autant plus que les juristes s'attendent à son acquittement définitif.
Les analyses affluent depuis l'arrestation, la semaine dernière, de deux cadres des Frères musulmans « prônant le pacifisme ».