A l'issue de son sommet à Varsovie les 8 et 9 juillet, l'Otan a décidé de renforcer sa présence dans l'Est de l'Europe face à la Russie. Une décision qui provoque l'ire de Moscou.
Malgré un contexte de tensions diverses avec les Occidentaux et l'Otan, la Russie a voulu s'afficher moins isolée et plus ouverte au dialogue lors du Forum économique international de Saint-Pétersbourg tenu vendredi dernier.
Majd Niazi, ancienne membre du groupe de Moscou, présente aux pourparlers de Genève, et présidente du Parti national syrien (opposition de l'intérieur), donne sa vision sur les solutions possibles de la guerre en Syrie.
Cette fois, c’est une offensive artistique que Moscou a lancée. Le théâtre Mariinsky a organisé un concert surprise jeudi dernier dans l’amphithéâtre de la cité antique de Palmyre, dans le centre de la Syrie, reprise voici un peu plus d’un mois aux djihadistes du groupe Etat Islamique (EI) grâce à l’appui aérien russe.
Initié par Washington et Moscou et soutenu par l'Onu, le cessez-le-feu entré en vigueur vendredi dernier est relativement respecté. Son maintien est une condition nécessaire pour la reprise des négociations le 7 mars prochain.
De Genève à Vienne en passant par Moscou, les conférences internationales sur le règlement de la crise syrienne se sont multipliées, mais les déclarations d’intentions restent lettre morte.
Depuis le début des combats en Syrie, les pays arabes ne sont jamais parvenus à s’entendre sur une position commune. Un bloc soutien le régime d’Al-Assad, l’autre les groupes armés. Paralysée, la Ligue arabe est exclue de facto des négociations.
Dr Norhan Al-Cheikh, professeure de sciences politiques à l’Université du Caire et spécialiste de la Russie, évoque la crise turco-russe et ses incidences sur la lutte anti-EI.