Le gouvernement de Nouri Al-Maliki, accusé de monopoliser le pouvoir, peine à rétablir une situation économique et sécuritaire acceptable.
Depuis plus d’un mois, les citoyens manifestent contre le pouvoir du premier ministre chiite, Nouri Al-Maliki, en poste depuis 2006. La mort d’une dizaine de personnes a aggravé la situation.
Le mouvement de contestation contre Maliki a fait ses premières victimes à Falloujah cette semaine, suivi de représailles. La tension risque de persister dans les jours à venir.
L’instabilité et les perspectives de « balkanisation » du pays se renforcent suite aux récentes manifestations. Les divisions entre chiites, sunnites et Kurdes restent vives, un an après le retrait américain