De Genève à Vienne en passant par Moscou, les conférences internationales sur le règlement de la crise syrienne se sont multipliées, mais les déclarations d’intentions restent lettre morte.
Depuis le début des combats en Syrie, les pays arabes ne sont jamais parvenus à s’entendre sur une position commune. Un bloc soutien le régime d’Al-Assad, l’autre les groupes armés. Paralysée, la Ligue arabe est exclue de facto des négociations.
Ezz-Eddine Koyareb, député au Parlement libyen de Tobrouk, dénonce la position occidentale vis-à-vis de son pays. Il demande une intervention militaire sous l’égide de la Ligue arabe, pour mettre fin aux exactions terroristes qui dévastent la Libye.
La ligue arabe va présenter un projet de résolution au Conseil de sécurité pour la reconnaissance de l’Etat palestinien. Objectif : recueillir l’unanimité et obliger Washington à apposer son veto. Mais toutes les conditions ne sont pas encore remplies.
Barakat Al-Ferra, dirigeant du Fatah et représentant de la Palestine à la Ligue arabe, estime que rien n’arrêtera les roquettes palestiniennes. Il fustige le carnage du Tsahal, le silence de la communauté internationale et la position du Hamas.
Différents organismes nationaux et internationaux peuvent observer (et non contrôler) le processus électoral.
Depuis 1945, les défis colossaux auxquels la Ligue arabe a dû faire face ont radicalement changé de forme. Mais l’incapacité de l’organisation panarabe à y apporter des solutions efficaces est restée quasiment la même.
C’est au Koweït que se tient le 25e sommet de la Ligue arabe dans un contexte tendu. Entre de nombreux pays de la Ligue, les désaccords se multiplient.
Essentiellement axé sur la Syrie, le prochain sommet de la Ligue arabe se tiendra sans représentant officiel de Damas.