Les 28 pays de l'Union européenne se mobilisent pour un accord sur une feuille de route de lutte contre le terrorisme. Tandis que la France appelle à une réunion d'urgence du Conseil de sécurité.
Après les attaques terroristes au nord du Sinaï, l’armée lance une vaste opération militaire dans la région. Face à la puissance des attentats, les autorités se mobilisent.
Le terrorisme et la violence au nom de l’islam font couler beaucoup d’encre. La réforme religieuse est d’actualité. Certains pointent du doigt l’Arabie saoudite, d’autres les institutions religieuses.
A la suite de l'attaque contre le journal Charlie Hebdo à Paris et de la spectaculaire « marche républicaine » en France, Européens et Nord-Américains se sont mis d’accord pour renforcer la coopération antiterroriste. Mais ces contours restent flous.
Malgré les efforts nationaux et internationaux pour lutter contre le terrorisme, les mouvements djihadistes ne cessent de progresser dans la région du Sahel.
Le terrorisme qui frappe le Sinaï vise pour la première fois les forces maritimes égyptiennes. Des experts redoutent l'expansion des groupes terroristes après l'annonce de l'allégeance d’Ansar Beit Al-Maqdes à l'organisation de l'Etat islamique.
Pour lutter contre le terrorisme, les autorités veulent créer une zone tampon à la frontière avec la bande de Gaza. Au-delà de cette mesure sur laquelle les avis sont partagés, c'est la sécurité du Sinaï dans son ensemble qui est au centre du débat.
Fayez Jébril, ambassadeur de Libye au Caire, estime que des pays étrangers ont soutenu les courants extrémistes en fonds et en armes, ce qui a aggravé les conflits armés.