2018 s'est achevée sur une montée de la tension entre la Turquie et ses deux voisins en Méditerranée orientale, la Grèce et Chypre. Isolé dans ce bassin, Ankara tente sans résultat de perturber le front réunissant l’Egypte, la Grèce et Chypre.
La Turquie, la Jordanie et l’Iraq accueillent environ 5 millions de réfugiés syriens. Un véritable fardeau qui les a poussés à refuser d’en accueillir plus et à encourager leur retour volontaire.
Depuis des semaines, le régime amasse des renforts aux abords d’Idleb, région frontalière de la Turquie, avant une probable offensive qui s’annonce comme l’ultime bataille d’envergure dans ce conflit qui déchire le pays. Une offensive qui inquiète la communauté internationale.
Le régime syrien prépare une offensive pour reprendre la province d’Idleb, frontalière de la Turquie. Une offensive qui se heurte au refus des Turcs et des Américains.
Les relations entre la Turquie et les Etats-Unis sont au plus bas. Outre la crise du pasteur américain Andrew Brunson, les pommes de discorde sont nombreuses entre les deux alliés de l’Otan.
Baisse de la valeur de la lire turque, hausse du chômage et poids de la dette, la crise économique dont souffre la Turquie peut sérieusement peser sur les urnes.
Défiant à la fois l’accord égypto-chypriote de 2013 et les convention internationales, la Turquie a annoncé ses intentions de lancer des travaux d’exploration de pétrole et de gaz dans l’Est du bassin méditerranéen, provoquant ainsi une montée de la tension avec Le Caire.
Alors qu'Israël a mené cette semaine des raids d'envergure en Syrie — l'offensive la plus importante depuis 2011 —, la Turquie y poursuit son opération militaire contre les Kurdes. De quoi provoquer un sérieux regain des tensions régionales.
Réagissant à la création par Washington d'une force kurde au nord de la Syrie pour combattre Daech, la Turquie a lancé une offensive contre les Kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) dans la région d'Afrine.
Contesté dans son pays et de plus en plus isolé sur le plan international, le président vénézuélien s’est lancé à la recherche de soutien, notamment du côté de la Turquie et de la Russie.
La tension est à son comble entre l'Allemagne et la Turquie, dont les relations se sont fortement envenimées depuis le putsch manqué de juillet 2016 contre le président turc.
Conclu le 18 mars 2016 entre la Turquie et l'Europe, l'accord migratoire a fini par devenir un outil de pression entre les deux parties. Ankara menace de s'en défaire suite à la crise qui l'oppose à l'EU.