De la Jordanie aux Etats-Unis en passant par la France, des actes terroristes sont commis de manière individuelle, mais au nom de l’Etat islamique. Un phénomène qui risque de prendre de l’ampleur.
Al-Monaataf (le tournant) de Rifqi Assaf, une production commune entre l’Egypte, la Jordanie, la France et les Emirats arabes unis, explore l’univers du citoyen arabe sans cesse hanté par un sentiment de perdition.
Figure de proue du militantisme jordanien, porte-drapeau du dialogue interreligieux, Nancy Momany est également membre du réseau Anna Lindh pour le dialogue entre les civilisations. Elle sillonne le monde dans l’unique but de défendre le droit à la différence.
Dans le monde arabe, les musulmans majoritaires sont divisés entre sunnites (80 %) et chiites (15 %). Les premiers craignent un « arc chiite » allant du Liban à l’Iran, en passant par l’Iraq. L’Arabie saoudite, l’Egypte et la Jordanie constituent un « triangle sunnite » qui lui fait bloc.
Intellectuel marxiste né en Palestine, arrêté à plusieurs reprises en Syrie, puis déporté vers la Jordanie après avoir vécu à Damas pendant 30 ans, Salameh Kaileh se considère comme un citoyen arabe tout court. Un auteur et activiste qui croit en toute sorte de révolution contre le capitalisme.