Le 2 février 2011, les cavaliers et chameliers de Nazlet Al-Sammane lançaient l’assaut sur les manifestants de la place Tahrir. La justice les a innocentés, mais beaucoup les considèrent toujours comme de vulgaires hommes de main de l’ex-PND. Méprisés, ces hommes voient aujourd’hui leurs bêtes mourir de faim, faute de tourisme et d’argent. Reportage.
La démission du ministre de la Justice, Ahmad Mekki, au lendemain de manifestations islamistes réclamant la « purge de la justice » a alerté la présidence de l’ampleur du mécontentement des juges. Mais la tension est loin d’être retombée.
L’ex-président pourrait retrouver sa liberté à l’instar de nombre de ses proches. Une perspective qui attise la colère de la rue contre la justice. Les magistrats se défendent en expliquant leurs limites.
Tunis a accueilli le célèbre Forum social mondial. Justice sociale et modèle économique alternatif ont pris une coloration particulière dans la région des Printemps arabes, en pleine transition démocratique.
Le gouvernement égyptien a fait preuve de laxisme dans la récupération des biens usurpés par les figures de l’ancien régime. Les banques étrangères attendent les verdicts de la justice pour rétrocéder ces fonds à l’Egypte.
Accusés de vouloir saper la présidence de Morsi, les professionnels sont pris pour cible lors des manifestations, montrés du doigt par le régime et poursuivis en justice.
Initialement prévues dans moins de deux mois, elles ont été suspendues sur décision de justice. L’opposition espère profiter de l’occasion pour amener le président affaibli à faire des concessions.
Accusés de mener des actes de violence et de sabotage, ces fervents supporters de football ne sont pourtant pas des hors-la-loi. Ils défendent des principes comme la justice et le dévouement.
Les Frères musulmans sont accusés de vouloir « frériser » le secteur de l’enseignement. Les cadres de la confrérie rejettent cette accusation et parlent d’une « coopération » entre le ministère et le Parti Liberté et justice.
L’ancien parlementaire Hamdi Hassan, membre du Parti Liberté et justice (islamiste), explique que la « frérisation » de l’Etat décriée par l’opposition n’est que la conséquence de l’alternance politique.
Le gouvernement lance une initiative de réconciliation avec les hommes d’affaires soupçonnés d’avoir mis à profit leur proximité avec l’ancien régime. D’importantes sommes sont en jeu, mais les méthodes utilisées pourraient mener à l’impunité.
Depuis le 25 janvier, les revendications restent les mêmes : « Pain, liberté et justice sociale ». Le gouvernement est critiqué pour sa manière de gérer tant l’économie que les crises politiques. Les grèves et les manifestations n’ont jamais été aussi nombreuses
La commission d’enquête chargée de récolter des preuves sur les meurtres de manifestants vient de finaliser son rapport. Il incombe désormais au Parquet de la révolution d’en juger la légitimité, afin d’envoyer les meurtriers devant la justice.
Ahmad Al-Naggar, membre du Comité économique du Parti Liberté et Justice (PLJ) et responsable du dossier des soukouk islamiques.