Plusieurs centaines d’étudiants, en majorité islamistes, arrêtés pendant ou suite à des manifestations, attendent d’être jugés. L’Union des étudiants demande leur libération.
L’Arabie saoudite a pris des mesures sévères pour parer à toute menace islamiste.
Le sixième gouvernement depuis la révolution du 25 janvier vient d’être nommé. Marqué par une absence totale des islamistes, le nouveau cabinet garde les deux tiers du gouvernement sortant.
Un divorce égypto-américain et un mariage égypto-russe ? Al-Sissi versus Nasser ? Le sujet fait encore couler beaucoup d'encre. Et au milieu des attaques terroristes, une autre question s’impose : qui a relâché les prisonniers islamistes ?
Kamal Habib, spécialiste des mouvements islamistes, ancien membre de la Gamaa islamiya, estime que la situation chaotique dans la région a largement contribué à l’émergence de cette nouvelle vague de terrorisme en Egypte.
Le président par intérim, Adly Mansour, a annoncé cette semaine une série de mesures, dont l'amendement de la feuille de route et la libération des étudiants islamistes contre lesquels aucune charge n'a été retenue.
Les partis islamistes pourront-ils entrer directement dans la course à l'élection présidentielle ou suivront-ils en rangs serrés un candidat de consensus ? Quel que soit le choix, leur poids n'est pas à négliger.
Entre étudiants islamistes et forces de l'ordre, les affrontements ont repris dans les universités. Le dernier bilan fait état de 17 morts, 65 blessés et environ 200 arrestations.
Depuis la destitution de Mohamad Morsi le 3 juillet dernier, l'Université d'Al-Azhar est le théâtre d'accrochages réguliers entre les partisans de l'ex-président et la police. Reportage à Madinet Nasr où des affrontements ont éclaté cette semaine entre étudiants et forces de l'ordre.
Les Frères ont très tôt initié un mouvement de conquête des campus universitaires. Les coudées franches laissées par le président Sadate ont néanmoins conduit à la dérive de leurs objectifs politiques.
Malgré les protestations d'une partie de l'opposition tunisienne, le ministre sortant de l'Industrie, Mehdi Jomaâ, a été désigné premier ministre. Il doit faire sortir le pays d'une profonde crise politique.
La condamnation de 14 militantes islamistes à des peines de prison strictes pour rassemblement illégal et détérioration de biens publics indigne la classe politique. Elles pourraient être graciées par le chef de l'Etat.
Le gouvernement vient d'autoriser la police à intervenir sur le campus universitaire, pour faire face aux manifestations islamistes. Une décision très contestée par les unions étudiantes.