La première séance de la « réconciliation nationale et de la justice transitionnelle » a eu lieu cette semaine en l’absence des islamistes.
Une série d'assassinats a mis le feu aux poudres dans les relations entre les différentes composantes de la rébellion syrienne. Islamistes et rebelles syriens modérés s'affrontent désormais ouvertement.
Qui gouverne réellement actuellement ? Une réconciliation nationale est-elle possible ? Les reliquats du régime Moubarak vont-ils revenir en force ? Les courants islamistes sont-ils sur la même longueur d’onde ?
Après une semaine de tractations, le nouveau gouvernement a enfin pris forme avec pour mission de rétablir l’ordre et de relever l’économie. Une mission qui s'annonce difficile.
Ashraf Al-Sherif, professeur de sciences politiques à l’Université américaine du Caire et spécialiste des mouvements islamistes, analyse les choix qui s’offrent à la confrérie des Frères musulmans après la chute du président Mohamad Morsi.
De l'accord de Fairmont à Tamarrod, Morsi a perdu beaucoup de ses anciens partisans, libéraux et islamistes, qui ont voté pour lui. Ceux-là ont accéléré sa chute.
L’opposition turque, de l’extrême-gauche à l’extrême-droite, des laïcs kémalistes aux islamistes, s’est fortement mobilisée pour rejoindre le mouvement de contestation contre le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan. On dénombre 6 principaux partis.
Le Conseil consultatif a donné son feu vert à la discussion d’un projet de loi sur l’autorité judiciaire, un projet rejeté par les magistrats. Mais la crise entre juges et islamistes ne se limite pas à ce dossier. Analyse.
Les Frères musulmans et les différents courants islamistes en Egypte courent-ils à leur perte ? C’est la question à laquelle quelques éditorialistes tentent de répondre cette semaine en se basant sur différents indices.
Abdullah Fathi, sous-secrétaire du Club des juges, affirme que la magistrature est prête à saisir la Cour pénale internationale si les tribunaux et les domiciles des juges sont assiégés par des manifestants, suite à l’appel de certains islamistes.
Dans L’Indic, Achraf Al-Achmawy dépeint les portraits d’hommes utilisés par la police depuis la défaite de 1967 jusqu’à la révolution de 2011. Ceux qui plus tard diviseront le pays entre islamistes et opportunistes corrompus.
La démission du ministre de la Justice, Ahmad Mekki, au lendemain de manifestations islamistes réclamant la « purge de la justice » a alerté la présidence de l’ampleur du mécontentement des juges. Mais la tension est loin d’être retombée.
Accusés de vouloir saper la présidence de Morsi, les professionnels sont pris pour cible lors des manifestations, montrés du doigt par le régime et poursuivis en justice.
Malgré les protestations qui ont suivi la mort d’un Egyptien chrétien sous la torture en Libye, quatre autres nationaux sont toujours en détention dans ce pays qui témoigne de la montée des islamistes.
La réaction des islamistes vis-à-vis des incidents qui secouent le pays reste très limitée malgré l'ampleur des dégâts et la désobéissance civile. Un mutisme qui soulève beaucoup de questions.
Les partis islamistes rassurent les professionnels du tourisme. Divers représentants politiques ont accompagné la délégation égyptienne au Salon du tourisme ITB de Berlin. Des représentants des Frères musulmans et des salafistes d’Al-Nour ont notamment fait le déplacement.