3 questions à D^r Mona Soliman, professeure de sciences politiques à l’Université du Caire, sur l’impact des récents développements sur l’islam politique.

Le nationalisme, l’idéologie de l'islam politique et le pragmatisme. Ce sont les trois principes sur lesquels repose le projet d'expansionnisme turc au Moyen-Orient au détriment de la souveraineté et de la sécurité des pays arabes. Explications.

Voulant se repositionner de nouveau sur l’échiquier politique et redorer l’image de plus en plus dégradée de l’islam politique, après la chute des Frères en Egypte, les islamistes de la région adoptent de nouvelles stratégies et un nouveau discours. Des tentatives de s’adapter aux changements régionaux.

Trois ans après la chute des Frères musulmans, dissensions internes et rejets externes touchent les mouvements islamistes, remettant en cause leur expérience. La place de l'islam politique reste pourtant au coeur de la controverse.

Malgré une vingtaine de tentatives, le Liban reste sans président depuis un an en raison des divergences politiques internes et des tensions régionales.

Les négociateurs libyens ont achevé leur 3e round de discussions sur une note d’optimisme. Rien n’est pourtant encore garanti pour la formation d’un gouvernement d’union nationale.

Dans sa 4e édition, la revue Damas fustige les tentatives d’instauration de l’islam politique. Mettant en parallèle la Syrie et l’Egypte, elle revient sur la chute des Frères musulmans et sur le danger d’une dictature militaire et religieuse qui succéderait à Bachar Al-Assad. Décryptage.

L'alliance conclue entre les Etats-Unis et les Frères musulmans après la chute de Moubarak en 2011 s'est effondrée avec la destitution de Morsi. Washington et la confrérie ont toujours entretenu des relations basées sur la méfiance et la recherche d'intérêts.

Les orientations qui marquent désormais l’évolution de plusieurs pays du Proche-Orient servent de thème au roman de Sobhi Moussa, Assatir ragol al-tholathaa (les légendes de l’homme du mardi).

Hassan Teleb a écrit ce long poème, Koffo an al-tadlil, avant l’arrivée de l’islam politique au pouvoir. Il s’adresse aux nouveaux dirigeants égyptiens et les qualifie ainsi : « ceux qui leurrent les gens simples et utilisent la religion comme échelle pour atteindre le sommet et s’accaparer du pouvoir à n’importe quel prix ».