L’Egypte a fait ses adieux à son ancien président Mohamad Hosni Moubarak, décédé la semaine dernière. Retour sur le parcours d’un homme qui a été à la tête de l’Egypte pendant 30 ans.
La Cour pénale a condamné à 3 ans de prison et une amende de 2 milliards de L.E. les deux fils de l’ancien président Hosni Moubarak, Alaa et Gamal, ainsi que plusieurs hommes d’affaires. Un processus de réconciliation est en cours.
La justice a innocenté l'ancien président Hosni Moubarak dans le procès du meurtre des manifestants durant la révolution de 2011.
L'affaire des Panama Papers n’épargne pas l’Egypte. Le nom de Alaa Moubarak, fils du président déchu Hosni Moubarak, figure sur la liste de la première vague de fuites.
Pour Chérif Bassiouni, professeur de droit international à l'Université de Paul aux Etats-Unis, et fondateur de l'Institut international pour les études des sciences criminelles, il est difficile de déterminer l'origine des fonds égyptiens détournés.
Durant les cinq années qui ont suivi la révolution du 25 janvier 2011, 6 comités nationaux ont été formés pour tenter de récupérer les fonds égyptiens détournés à l'étranger. Bilan.
Cinq ans après la décision de la Suisse de geler des comptes bancaires du clan Moubarak, l'Egypte peine à se faire restituer l'argent. D'innombrables complications politiques et juridiques font obstacle.
Les peines de trois ans de prison prononcées contre l'ancien président Hosni Moubarak et ses deux fils, Alaa et Gamal, ont été confirmées par la Cour de cassation. L'ancien chef de l'Etat ne dispose d'aucun recours possible.
Le rejugement de l'ancien président, Hosni Moubarak, suscite peu d'intérêt, d'autant plus que les juristes s'attendent à son acquittement définitif.
La Cour pénale a confirmé samedi la peine de trois ans de prison à l'encontre de l'ancien président Hosni Moubarak dans le procès des palais présidentiels, où il était accusé de détournement de fonds publics.
La Cour de cassation doit se prononcer le 2 avril sur un nouveau jugement de Hosni Moubarak, acquitté par la Cour pénale le 29 novembre dernier.
La commission juridique, formée par le Courant démocratique, pour relancer les poursuites judiciaires contre l'ancien président déchu Hosni Moubarak, revendique un « procès politique », dont les chances d’aboutir semblent cependant maigres.
Mohamad Zarea, président de l’Organisation arabe pour la réforme pénale, revient sur le procès de l’ancien président Hosni Moubarak.
Après l'acquittement de Moubarak, l'opinion publique est sous le choc. Les déclarations du juge n'ont pas réussi à apaiser la colère des familles des victimes.
La régularisation des terrains, cédés par l'Etat à prix cassé, est l’un des dossiers majeurs de la 16e conférence des investisseurs arabes. Elle devrait permettre de relancer les investissements étrangers, notamment en provenance du Golfe.
Le report au 29 novembre du verdict du procès Moubarak alimente les spéculations. Certains craignent qu'il ne s'agisse d'un prélude à son acquittement.