La région du Tigré subit un blocus qui entrave l’acheminement de l’aide humanitaire. La famine frappe aux portes.

Canicules, incendies, inondations, la planète est frappée par des phénomènes météorologiques extrêmes provoquant déplacements et famines. Focus.

L’Onu espérait une aide de 3,85 milliards de dollars pour le Yémen, afin d’empêcher la famine d’engloutir ce pays dévasté par la guerre et où l’enfance est désormais un enfer, elle n’en a reçu que 1,7 milliard lors de la conférence des donateurs qui a eu lieu le 1er mars, organisée virtuellement par la Suède et la Suisse.

La famine menace 10 millions d’enfants de par le monde, de la République démocratique du Congo, au Soudan du Sud, en passant par le Yémen, le nord-est du Nigeria et le Sahel central.

Les conflits sont l'une des causes principales des crises alimentaires qui sévissent en Afrique. Exemple de deux pays au bord de la famine, le Soudan du Sud et la Somalie.

Trouver les moyens d'éradiquer la famine et l'insécurité alimentaire dans le continent africain. Tel était l’objectif de la 30e Conférence régionale de l’Organisation de l’Onu pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), tenue du 19 au 25 février à Khartoum. Bilan.

Renforcer la sécurité et la guerre antiterroriste, lutter contre la famine et relancer l’économie. Tels étaient les objectifs d’une conférence tenue cette semaine à Londres, pour soutenir la Somalie. La concrétisation de ces espoirs reste toutefois hypothétique.

Plusieurs centaines de femmes et d’enfants sur une longue file d’attente, dans l’espoir de recevoir un peu de nourriture. La photo a été prise la semaine dernière au Soudan du Sud, alors que le Programme Alimentaire Mondial (PAM), orga­nisme dépendant de l’Onu, distribuait de l’aide alimentaire.

Malgré les tentatives internationales pour aboutir à un accord de paix, la situation reste extrêmement critique au Soudan du Sud, ravagé par un conflit meurtrier depuis deux ans.

Le Soudan du Sud a célébré, cette semaine, son troisième anniversaire.Un événement qui survient dans l’horreur de la guerre et la menace d’une famine désastreuse.

L’exposition Naharak Saïd (bonne journée) dresse un tableau peu vendeur de la réalité. Sécheresse, cruauté et vandalisme sont abordés par 11 artistes sous des angles allant du cynisme à l’activisme.