L’Ethiopie insiste à procéder au second remplissage du barrage de la Renaissance sans accord. Les répercussions sur les deux pays en aval risquent d’être graves. L’Egypte et le Soudan tentent d’éviter un tel scénario.
Tandis que les négociations entre l'Egypte, le Soudan et l'Ethiopie sur le barrage de la Renaissance se poursuivent sous l’égide de l’Union Africaine (UA), Addis-Abeba multiplie les déclarations provocatrices sur les eaux du Nil. Le Caire se retient de toute réaction pour donner la chance au processus politique.
L’intransigeance représente une partie intégrante de la politique conflictuelle adoptée par le gouvernement éthiopien actuel à l’intérieur comme à l’extérieur. Explications.
Les négociations entre l’Egypte, l’Ethiopie et le Soudan, tenues du 9 au 15 juin, n’ont pas permis d'aplanir les divergences sur le remplissage et le fonctionnement du barrage de la Renaissance.
3 questions à Hani Raslan, spécialiste des affaires africaines au Centre des Etudes Politiques et Stratégiques (CEPS) d’Al-Ahram, sur l’avenir des relations égypto-éthiopiennes suite à l’arrivée au pouvoir d’un nouveau premier ministre en Ethiopie.