Lors d'une visite qualifiée d'historique au Soudan et en Ethiopie, le président Abdel-Fattah Al-Sissi a conclu avec ces deux pays un accord de principes régissant le partage des eaux du Nil. A Addis-Abeba, le chef de l'Etat s'est adressé au parlement éthiopien et a rencontré les responsables de l'Eglise orthodoxe d'Ethiopie.
Plus de 200 000 réfugiés venus de Syrie, du Soudan ou d'Ethiopie sont installés en Egypte après avoir traversé des expériences de guerre. L'assistance psychique est indispensable pour ces laissés-pour-compte, qui souffrent dans un lourd silence.
L'attitude du Soudan, qui sert de machine de propagande en faveur du barrage éthiopien de la Renaissance, affaiblit la position de l'Egypte dans les négociations avec l'Ethiopie.
Abadulla Gemeda, président de la Chambre des représentants éthiopienne, résume les objectifs de la délégation de diplomatie populaire qu’il préside.
Les Eglises égyptienne et éthiopienne font partie des négociations autour du barrage, parallèlement aux négociations gouvernementales.
Après des années de mauvaise gestion du dossier du barrage éthiopien, l’Egypte semblait être dépassée par les événements. Mais Le Caire prône aujourd'hui l'apaisement, et multiplie les déclarations en faveur d'une solution pacifique.
Le comité tripartite en charge de statuer sur la construction du barrage éthiopien vient de trouver un accord. L'Egypte, le Soudan et l'Ethiopie ont établi une feuille nommant les experts chargés de statuer sur l'avenir du barrage
L’Ethiopie est devenue le pays qui accueille le plus grand nombre de réfugiés à l’échelle continentale, a indiqué un communiqué publié récemment du Haut-Commissariat de l’Onu pour les Réfugiés (HCR).
Le ministre égyptien des Ressources hydriques et de l'Irrigation a accepté de se rendre sur le chantier du barrage éthiopien. Malgré des signes de détente, les dernières négociations tenues à Khartoum n’ont réglé aucune question d’importance.
L'Egypte entame, le 25 août à Khartoum, des négociations sur le barrage d'Al-Nahda avec l’Ethiopie et le Soudan. Objectif : convaincre les Ethiopiens de modifier les spécificités techniques du barrage, de manière à ne pas porter atteinte à la part de l’Egypte dans les eaux du Nil.
Le géologue Abass Al-Chéraki, expert hydraulique au Centre des recherches et des études africaines à l’Université du Caire, tempère la « catastrophe » invoquée par l’Egypte, que provoquerait le barrage en Ethiopie.
La construction en Ethiopie d’un barrage hydroélectrique sur le Nil Bleu continue de provoquer de vives tensions avec Le Caire. L’Egypte a peur d’une réduction de son quota sur les eaux du fleuve et vient d’être lâchée par le Soudan, pourtant un allié de longue date.