Dix mois après le début de la guerre contre Daech, le débat sur l'importance des fonds possédés par le groupe terroriste est relancé.
Dr Mohamad Gomaa, analyste au Centre d’Etudes Stratégiques et Politiques (CEPS) d’Al-Ahram au Caire, indique que les avancées de Daech ne traduisent pas sa puissance militaire.
L’expansion de Daech en Syrie et en Iraq suscite des craintes, mais surtout des interrogations sur les raisons de l’échec de la coalition internationale.
Réunis en Egypte, des responsables de dix pays arabes et de l'Unesco ont appelé à lutter contre les « destructions sans précédent » de vestiges de l’Antiquité par le groupe Etat Islamique (EI) qui s’adonne à ce pillage pour financer les guerres. Ils se sont entendus pour coordonner leur lutte contre le trafic d’antiquités et pour la protection de leur patrimoine archéologique.
Malgré l'alliance entre Erbil et Bagdad qui font front uni contre l'EI, les tensions entre le Kurdistan et le gouvernement central en Iraq restent profondes.
Après la reprise de Tikrit, Bagdad devrait poursuivre son offensive pour libérer le reste des territoires sous contrôle de l'Etat islamique, mais aussi oeuvrer à éviter les clashs confessionnels. Une double tâche bien compliquée.
L'Unesco lance une campagne sur les réseaux sociaux pour contrecarrer les destructions du patrimoine par l’Etat islamique. #Unite4Heritage appelle à protéger le patrimoine culturel iraqien.
Les djihadistes de l'Organisation de l'Etat islamique (Daech) continuent la destruction du patrimoine iraqien. Deux grandes cités antiques ont été dernièrement attaquées : Nimroud et Hatra.
Après l'exécution par l'organisation de l'Etat Islamique de 21 Egyptiens coptes en Libye, l'Egypte est entrée en guerre contre le groupe terroriste. Le Caire cherche surtout à former une alliance internationale pour contrer les djihadistes.
Parallèlement aux frappes aériennes menées par la coalition, les forces iraqiennes s'apprêtent à mener une offensive terrestre contre Daech.
Les éditos ne cessent de creuser sur l’organisation Daech, et à l’occasion de chaque exaction terroriste, les nouveaux dangers se précisent. Certains préconisent de suspendre la religion, d’autres de prévenir une défaite arabe plus terrible que celle de 1967. Qui par la guerre et qui par la politique.