Comme prévu, le camp présidentiel en Guinée équatoriale a remporté la majorité absolue aux élections parlementaires. L'opposition dénonce des fraudes.
« Pas crédible », « pas tenable » : la date des élections au Mali, imposée par la France, est fortement critiquée. Au-delà d’une logistique que Bamako semble incapable d’assumer, le pays reste divisé et Aqmi demeure menaçant.
Les législatives du 11 mai — considérées comme historiques après qu’un gouvernement civil achève son mandat de cinq ans pour la première fois — sont menacées par une grave vague de violences visant les partis laïques. De quoi inquiéter sur l’impartialité du scrutin.
Peu de changements sont attendus après les premières élections (provinciales) depuis le départ des troupes américaines.
Les Ivoiriens se sont rendus aux urnes dimanche dernier pour les élections locales et régionales, dans un contexte de vives tensions entre les deux partis au pouvoir. Le parti de l’ancien président, Laurent Gbagbo, a opté pour le boycott.
Les élections générales auront lieu le 11 mai prochain, un scrutin historique car le gouvernement civil vient d’achever une législature complète pour la première fois dans ce pays confronté à une grave insécurité.
Initialement prévues dans moins de deux mois, elles ont été suspendues sur décision de justice. L’opposition espère profiter de l’occasion pour amener le président affaibli à faire des concessions.
La reprise de la violence ces derniers jours place le pays en proie à une nouvelle crise liée aux élections législatives fixées au 12 mai.
Les élections générales se sont déroulées dans un contexte relativement calme, malgré la mort de 12 personnes dont 6 policiers. Les deux favoris, Raila Odinga et Uhuru Kenyatta, sont à égalité dans les sondages.
Le politologue Achraf Al-Chérif, professeur de sciences politiques à l’Université américaine du Caire, estime que les prochaines législatives seront remportées par les islamistes malgré la colère de la rue.
Deux ans après la chute de Hosni Moubarak, l'Egypte cherche toujours sa voie vers la démocratie. Tandis que des élections législatives doivent se tenir en avril, l'opposition boycotte et cherche à joindre une rue en ébullition qui défie le régime.
La loi électorale a été modifiée conformément aux remarques de la Haute Cour constitutionnelle, sans complètement exclure les risques d’inconstitutionnalité. Programmé pour le 22 avril, ce scrutin s’annonce comme un test pour les partis d’opposition.
Signe d’apaisement politique, le gouvernement a fixé au 7 juillet le premier tour de l’élection présidentielle. Mais la poursuite des combats apparaît comme une embûche de taille pour les préparatifs électoraux.
L’opposition a accentué la pression sur le gouvernement pour demander des réformes à la veille des élections du printemps. Mais, Islamabad a réussi à contenir la crise.
La nouvelle loi électorale a été approuvée en première lecture par le Conseil consultatif et sera soumise d’ici deux semaines à la Haute Cour constitutionnelle.