Afrique : la croissance attendue
Jacques Mukwende, directeur des partenariats arabo-africains à l’Union africaine et Hamad Soliman, directeur de la section Afrique à la Ligue arabe, souhaitent concentrer les échanges arabo-africains sur l’économie et le développement. Le but est d’éviter les sujets politiques qui mènent toujours à de nombreuses divergences entre les deux régions.
Malgré les tensions politiques, les relations économiques entre l'Egypte et la Turquie semblent bien se porter.
Le gouvernement est déterminé à poursuivre son plan pour la relance de l’économie, bien que des experts estiment que la poursuite des violences et l’instauration de l’état d’urgence auront un effet néfaste sur la croissance.
Inciter l'investissement privé tout en augmentant les taxes et en réduisant les subventions à l'énergie ? Relancer la croissance en gonflant les dépenses publiques sur la santé, l'éducation et les infrastructures sans creuser davantage le déficit budgétaire ? Les priorités du gouvernement intérimaire sont paradoxales.
La tâche du nouveau cabinet, bien que contenant différents partis, sera de faire sortir le pays de la crise actuelle.
Avec une croissance de 2,2 % en 2012, l'économie turque occupe la 16e place mondiale. Mais les méthodes du régime pour parvenir à un tel développement sont loin de faire l’unanimité.
« Le temps de l’Afrique est venu », ont lancé de nombreux orateurs lors du 50e anniversaire de l’Union africaine à Addis-Abeba. Mais le Bissau-Guinéen, Carlos Lopes, secrétaire exécutif de la Commission Economique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA) veut rester lucide. Entretien.
Maghawri Shehata, expert en hydraulique et ancien recteur de l’Université d’Al-Ménoufiya, qualifie les impacts du barrage éthiopien de catastrophiques et appelle l’Egypte à durcir ses positions.
L’incertitude politique et les tensions sociales persistantes empêchent un redressement économique du pays. Et malgré des atouts comme sa proximité avec l’Europe, le chômage reste un mal endémique.