Malgré la bonne volonté affichiée de ses partenaires internationaux, l’Egypte peine à faire rapatrier les sommes détournées par l’ancien régime. La faute revenant en partie aux différents gouvernements depuis la chute de Moubarak.
La 5e conférence sur l’intégration économique maghrébine a accueilli les 8 et 9 janvier 2013 à Nouakchott, en Mauritanie, la directrice du Fonds Monétaire International (FMI). Explications de Christine Lagarde.
Le projet de loi autorisant l’utilisation des soukouk à des fins publiques ou privées divise le gouvernement. Au final, pas moins de trois projets sont aujourd’hui examinés par le Conseil consultatif.
En dépit des prévisions alarmistes, l’économie égyptienne reste solide. Depuis le début de la transition, les différents gouvernements ont tendance à « exagérer » la situation pour faire passer des mesures impopulaires.
Tandis que des informations circulent sur une éventuelle démission du gouverneur, Farouq Al-Oqda, l’indépendance de cette institution par rapport à l’exécutif est remise en question.
3 questions à Omniya Helmi, directrice exécutive du Centre égyptien pour les études économiques.
Le président Morsi a promis de créer 700 000 emplois d’ici à la fin de l’exercice 2012-2013. Une prévision que son gouvernement ne pourra vraisemblablement pas tenir.
Au terme de 6 mois de négociations, Qatar National Bank vient d’acquérir la banque égyptienne NSGB. Une transaction d’un total de 2 milliards de dollars, jugée sous-évaluée par les analystes financiers, et qui pourrait en annoncer d’autres.
La cacophonie qui a suivi l’application puis la suspension d’une nouvelle réglementation a toutefois permis de dévoiler les détails du plan gouvernemental. La plupart des catégories sociales devraient être impactées.
Alors que les violentes turbulences politiques ont fait plonger l’indice, un grand nombre d’analystes appellent désormais le gouvernement à des solutions consensuelles pour stabiliser le marché national.
La livre chute fortement, tout comme les réserves en devises étrangères détenues par l’Egypte. Aucune solution ne semble capable d’inverser la tendance.
Le bilan économique des derniers événements est lourd. Les analystes craignent un retour à une situation similaire à l’après-révolution.
Malgré la récente déclaration du gouvernement égyptien niant toute tendance à la dévaluation, les économistes estiment la dépréciation probable si des politiques pour l’amélioration des indices économiques ne sont pas vite appliquées.
Le premier ministre a présenté son rapport sur la performance du gouvernement actuel et ses plans d’avenir. Les économistes se montrent sceptiques sur sa crédibilité.
L’immobilier est toujours en berne malgré quelques espoirs à court terme. Si le secteur se relèvera, il souffre aujourd’hui d’une législation floue et d’un manque de transparence, tant de la part des investisseurs que du gouvernement.
Stephane Richard, PDG du groupe français Orange, prévoit le retour de sa filiale égyptienne Mobinil à la rentabilité en 2013 et assure de la nécessité d’innover dans les services.