14 000 ouvriers travaillent sur le nouveau Canal de Suez. Pas d’eau, des tentes rudimentaires pour se reposer et un salaire très variable. Au milieu du désert, les conditions sont parfois difficiles.
L'Egypte entame, le 25 août à Khartoum, des négociations sur le barrage d'Al-Nahda avec l’Ethiopie et le Soudan. Objectif : convaincre les Ethiopiens de modifier les spécificités techniques du barrage, de manière à ne pas porter atteinte à la part de l’Egypte dans les eaux du Nil.
Parmi les premières projections, deux oeuvres mettent en lumière le monde musulman : Timbuktu d’Abderrhamane Sissako et le documentaire Eau argentée : Syrie autoportrait.
Spécialiste international des questions d’eau et d’économie agricole, Nader Nour El-Din dénonce les contradictions gouvernementales concernant la préservation des terrains agricoles. Pour lui, les décisions ne font preuve d'aucune vision durable.
La construction en Ethiopie d’un barrage hydroélectrique sur le Nil Bleu continue de provoquer de vives tensions avec Le Caire. L’Egypte a peur d’une réduction de son quota sur les eaux du fleuve et vient d’être lâchée par le Soudan, pourtant un allié de longue date.
Plusieurs traités internationaux régissent le partage des eaux du Nil. Ils concernent surtout l’Egypte et le Soudan, puisque la majorité de ces accords sont rejetés par les pays riverains du fleuve.
Les cultures piscicoles sont victimes de l’augmentation du taux d’ammoniac avec l’endiguement hivernal des cours du Nil, dans le Delta. Il s’agit d’économiser l’eau, mais aucune solution n’est avancée pour éviter ces dégâts.
Hussein El-Atfi, secrétaire général du Conseil arabe de l’eau, estime que les responsables n’ont pas encore pris la mesure du danger. Il cherche à sensibiliser les autorités aux alternatives.
Le dernier rapport du PNUD dévoile des chiffres alarmants : l'écart entre l'eau disponible et les besoins des populations pourrait tripler d'ici 20 à 30 ans. La sécurité alimentaire et l'énergie subiront des conséquences importantes.
Les pays arabes ne profitent que de 5 % des 50 milliards de dollars annuels accordés aux projets de développement dans le secteur de l'eau. Alors qu'ils comptent parmi les premières victimes, ces pays sont incapables de se plier aux exigences demandées pour recevoir un financement. Des solutions voient le jour.
Le Musée des sciences de l'eau pour enfants n’est pas très connu. Pourtant, c'est le premier musée à être consacré à la vulgarisation des sciences pour enfants avec des espaces verts pour la famille. Etat des lieux.
Le projet n'est pas nouveau, mais l’annonce d’un accord tripartite visant, par la construction d'une canalisation, à dessaler l’eau de la mer Rouge et sauver la mer Morte, suscite la colère des spécialistes.
Entièrement rénovée il y a quelques mois, la mosquée Al-Saleh Talaie a de nouveau été inondée. La mauvaise qualité des travaux de renouvellement du réseau de drainage des eaux usées est la seule responsable. En attendant mieux, les autorités pompent.
Des spécialistes de l’environnement appellent, en urgence, le gouvernement et autres responsables égyptiens à trouver des solutions durables à la gestion de l’eau, de l’énergie et des déchets solides.
Une fuite d’eau a submergé la commune de Ezbet Al-Gammal du village d'Al-Saf, à Guiza. Outre une cinquantaine d’habitations, les dégâts ont touché des bétails et près de 150 feddans de terres agricoles. Les habitants décrient la « négligence » des autorités. Reportage
Le film Nazareyet ammeti (la théorie de ma tante) d’Akram Farid est une comédie à l’eau de rose, portant la première signature au cinéma du romancier Omar Taher.