Parmi la vingtaine de séries télévisées diffusées pendant le Ramadan, plusieurs oeuvres ont opté pour un réalisme jugé trop cru, des personnages et des scènes jugés violents, voire vulgaires, suscitant ainsi la controverse. Tour d’horizon.

De passage au Caire, l’écrivain jordanien d’origine palestinienne Ibrahim Nasrallah a introduit sa dernière oeuvre Solassiyat Al-Ajras (la trilogie des cloches) au public égyptien à travers une rencontre à la librairie Tanmiya. Les personnages de sa trilogie en disent long sur les drames de son peuple, mais aussi sur sa détermination.

Vingt-quatre feuilletons sont en compétition à l'occasion du Ramadan. Une réduction nette du nombre de productions télévisées, qui a atteint une cinquantaine l'an dernier. Les comédies et les drames policiers se taillent la part du lion.

Retour sur les accidents ferroviaires les plus meurtriers en Egypte au cours des trois dernières décennies.

Du 20 au 29 novembre, la 40^e édition du Festival international du film du Caire présente 160 films de 59 pays, dont beaucoup ont pour cadre des drames sociopolitiques. En plus de diverses nouveautés, une section est réservée exclusivement aux réalisatrices arabes.

La classe moyenne, avec ses soucis et ses dilemmes, a toujours inspiré les drames télévisés. Récemment, certains télé-feuilletons en ont parlé de manière plus poignante. Tour d'horizon.

Ambitieux et bien conçu dramatiquement, le nouveau film à petit budget Leil Dakheli (nuit/intérieur), du réalisateur Hossam Al-Gohari, nous plonge dans le monde du thriller et des drames psychologiques.

Sans chef décorateur, point de film ni télésérie. Découverte de ce métier, peu grand public, à travers l’expérience du jeune Ahmad Chaker Khodeir, décorateur de tant de drames réussis dont Grand Hôtel, La Totfeë Al-Chams et Halawat Al-Doniya (beauté de la vie).

Le compositeur jordanien Tareq Al-Nasser confirme sa légende personnelle à travers ses bandes sonores pour les drames télévisés, ses chansons composées pour le groupe Rum et ses concerts de piano en direct. Il fait revivre le patrimoine de son pays en le mêlant à des airs contemporains.

Le drame psychologique est en vogue dans les séries télévisées de ce mois du Ramadan. Un sujet divertissant qui éloigne le public des sujets politiques et de leur controverse.

L'état de délabrement total des ascenseurs dans les établissements publics est une source de drames humains. Entre chutes, pannes, manque d’entretien et de sécurité, les usagers vivent un calvaire. Malgré leurs protestations diverses, la situation ne s'arrange pas.

Constamment à l’écoute de drames, les psychiatres et psychologues peuvent se retrouver pris au piège de la souffrance de leurs malades. Pour éviter le pire, ils développent leurs propres méthodes de protection.

Trois ans après la catastrophe de Port-Saïd, ce sont vingt personnes qui ont trouvé la mort avant le match opposant Zamalek à Enppi. De nombreux doutes subsistent sur l’origine des heurts. En attendant, le championnat est suspendu.

Dans une atmosphère socio-historique et plutôt idyllique, le feuilleton Hékayat bent esmoha Zeth (l’histoire d’une fille qui s’appelle Zeth) regroupe trois grosses pointures : la comédienne Nelly Karim, la scénariste Mariam Näoum et la réalisa­trice Kamla Abou-Zikri. L’un des meilleurs drames télévisés du Ramadan.

L’effondrement d’un immeuble cette semaine a amené les habitants à se demander si leur ville sera celle des catastrophes immobilières par excellence.