Pyongyang a subitement décidé dimanche dernierd’annuler le tir de son missile longue portée prévu entre le 10 et le 22 décembre. Ce projet avait provoqué une vague d’inquiétude internationale et une intense activité diplomatique pour le stopper.
Washington et Téhéran montrent des signes ouvrant la voie à une possible issue diplomatique. Pourtant le risque d’une attaque israélienne n’a jamais été aussi fort et il est peu probable que Tel-Aviv intervienne sans soutien américain.
La Turquie a haussé le ton contre le régime de Bachar Al-Assad tout en excluant la possibilité d’une guerre. L’opposition tente de s’organiser et de s’unifier et continue de résister sur le terrain.
Les combats se poursuivent dans les principales villes du pays. La communauté internationale reste incapable de trouver une solution diplomatique à la crise.
Névine Mossaad, professeure de sciences politiques à l’Université américaine du Caire, mise sur un échec rapide du quartette pour la Syrie formé par Mohamad Morsi. Elle estime que l’Egypte doit consolider ses relations diplomatiques avec les pays du Printemps arabe.
L’initiative de Mohamad Morsi sur la Syrie démontre une volonté de repositionner l’Egypte sur l’échiquier régional. Les obstacles sont pourtant nombreux. Analyse.