Pour sa 4e édition, le Festival D-CAF (Down Town - Contemporary Arts Festival) propose une scène artistique variée, du local à l’international. Dans ce cadre, l’exposition Great Tricks From Your Future (grandes astuces de votre avenir) remet en question la réalité et le langage d’expression.
La dernière semaine du festival D-CAF a offert un menu théâtral assez riche et diversifié, mettant en avant les troupes indépendantes égyptiennes. Tournée
Directeur du festival D-CAF, du Studio Emadeddine et de la boîte de production Orient, le metteur en scène Ahmed Al-Attar a fait un retour aux planches en présentant ses deux dernières créations dans le cadre du D-CAF.
Très attaché au centre-ville cairote, l’artiste Omar Al-Fayoumi dépeint les figures de tous les jours, en leur attribuant quelque chose de sacré.
Waeil Ashry ne cesse de s’aventurer dans l’écriture. Dans son nouveau recueil de nouvelles, Al-Ighraa qabl al-akhir lel sayed Andersen, il creuse dans une langue qui rime avec le labyrinthe de la mégapole mondiale. Voici un extrait du 1er chapitre : « Le café du matin dans une image qu’un Buenos-Airien se renvoie de lui-même ».
Public en transe et musique survoltée : un pari réussi au club Schéhérazad. La troupe syrienne Sham MCs et l’Américain Khadafi Dub ont fait vibrer la salle venue se défouler et s’en foutre du monde.
Avec Un Lapin blanc, un lapin rouge, l’Iranien Nassim Soleimanpour s’intéresse à une nouvelle forme de théâtre. Le metteur en scène réduit son rôle au minimum, incitant ses acteurs à improviser et son public à participer. Un spectacle incontournable très fantaisiste.
3 questions a Chaabane Youssef, poète et responsable du Café culturel au Salon international du livre du Caire. Il détaille le programme des jours à venir.