Alors que la crise syrienne entame sa 4e année, Bachar Al-Assad prépare sa réélection. Aucun espoir de résolution ne pointe à l’horizon
Contaminé par la crise syrienne, le Liban a témoigné en moins d'une semaine de deux attentats, l’un visant un ancien ministre pro-opposition syrienne, l'autre un quartier du Hezbollah, lequel combat aux côtés de Bachar Al-Assad.
Malgré l'annonce de la date de Genève-2, la tenue de la conférence de paix internationale sur la Syrie reste aussi hypothétique que son éventuelle réussite.
L'accord sur le nucléaire signé entre les six grandes puissances et Téhéran pourrait aussi aider, selon quelques experts, à résoudre la crise syrienne.
L'accord russo-américain, s'il éloigne l'éventualité d'une frappe militaire contre la Syrie, est loin d'apporter une solution à la crise syrienne. Bachar Al-Assad obtient ainsi un répit dans sa lutte contre les rebelles de l'ASL et les cellules extrémistes.
Les efforts se poursuivent pour organiser Genève-2, mais les espoirs de règlement restent minimes.
Le Conseil de coopération du Golfe et l'Union européenne se sont engagés à contribuer à la tenue d'une conférence internationale de paix pour trouver une issue à la crise syrienne.
L’opposition accuse le Hezbollah de s’être impliqué dans des combats contre des positions rebelles. Acteur-clé de la crise syrienne, l’organisation libanaise nie toute intervention sans cacher son soutien à Bachar Al-Assad.
L’ambassadeur de Russie au Caire, Sergueï Kirpitchenko, évoque plusieurs dossiers régionaux, comme le rôle de l’Iran, la crise syrienne et les relations russo-américaines.