Le scénariste Wahid Hamed et le réalisateur Chérif Al-Bendari présentent, à travers le feuilleton La Confrérie II, leur version de l’histoire des Frères musulmans. Une version qui se proclame objective, contre vents et marées.
Des informations sur une réunion des leaders de la confrérie des Frères musulmans et d’un deal qu’elle voudrait proposer au pouvoir égyptien l’ont fait revenir sur la scène. Dans la sélection de cette semaine, un rapport sur sa stratégie future et des analyses sur ses réelles intentions.
En 65 ans, l’histoire de la confrérie a été marquée par de nombreux revirements de la justice quant à son existence légale. De régime en régime, la confrérie a été dissoute, autorisée, tolérée, puis de nouveau interdite.
L'image des Frères musulmans en tant que force politique est éclipsée par celle d'une « organisation terroriste ». Certains font campagne pour inclure la confrérie à la liste des organisations terroristes, un processus compliqué et peu adapté au statut des Frères en Egypte.
Pourchassés sous le régime de Moubarak, les Frères musulmans sont de nouveau dans le collimateur. Depuis le renversement, le 3 juillet, de Mohamad Morsi, c'est la chasse aux Frères, accusés de mettre le pays à feu et à sang.
Des manifestations culturelles dans la rue, des artistes et intellectuels révoltés contre les politiques du nouveau ministre nommé par les Frères musulmans, et tout ceci avec en toile de fond les manifestations anti-régime qui s'organisent pour le 30 juin.
Le verdict attendu sur la dissolution de la confrérie a relancé le débat sur son rôle politique. Et un changement de statut n'aurait que peu d'impact sur les activités du groupe.
Rebaptisée « Association des Frères musulmans », elle vient d’obtenir le statut d’ONG. Une transformation qui, en théorie, suppose des changements radicaux au niveau de sa structure et de ses activités.
L'opposition dénonce le découpage des circonscriptions dans la nouvelle loi électorale, qu'elle considère comme « nettement favorable aux Frères musulmans ». La confrérie dément.