L’Egypte et le Conseil de Coopération du Golfe (CCG) ont lancé cette semaine un mécanisme de consultation politique visant à se concerter par voie diplomatique
sur les questions relevant de la sécurité nationale.
3 questions à Mona Soliman, professeure de sciences politiques à l’Université du Caire, sur les enjeux du sommet du CCG.
C'est dans un contexte de crise avec le Qatar — et en son absence — que le Conseil de Coopération du Golfe (CCG) a organisé son sommet annuel. Une rencontre qui s'est achevée sans annonces exceptionnelles.
Le président américain, Barack Obama, était cette semaine en Arabie saoudite pour un sommet avec le roi Salman et les responsables du CCG, sur fond de tension entre les deux pays.
Particulièrement inquiète des événements au Yémen, l'Arabie saoudite craint de plus en plus une extension de l'hégémonie iranienne dans la région.
Les pays du Golfe soutiennent l’Egypte face au Qatar, alors que ce dernier fait partie du Conseil de Coopération du Golfe (CCG). Car les enjeux pour l'équilibre de la région sont importants.
Membre du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), le Qatar entretient des relations chaotiques avec ses voisins. La rupture des relations avec certains membres pourrait être irréversible.