Le Caire a rejeté les accusations éthiopiennes selon lesquelles l'Egypte est responsable de l'échec des négociations tripartites sur le barrage de la Renaissance. Le Caire appelle à une réunion le 20 avril pour régler les différends.
3 questions à Hani Raslan, spécialiste des affaires africaines au Centre des Etudes Politiques et Stratégiques (CEPS) d’Al-Ahram, sur l’avenir des relations égypto-éthiopiennes suite à l’arrivée au pouvoir d’un nouveau premier ministre en Ethiopie.
Les discussions tripartites sur le barrage éthiopien de la Renaissance n’ont donné aucun résultat. Une nouvelle session de pourparlers aura lieu le 5 mai.
L'Egypte, dont le quota dans les eaux du Nil n'a pas changé depuis 1959, fait face à une sévère pénurie d'eau. Celle-ci risque de s'aggraver, notamment sous l'effet de la construction du barrage de la Renaissance en Ethiopie. Mieux gérer les ressources et repenser les politiques hydriques s'avèrent dès lors cruciaux.
Après l'échec d'une réunion du comité tripartite (Egypte, Ethiopie, Soudan) censée régler les différends autour du barrage de la Renaissance, l'Egypte appelle à une rencontre ministérielle pour trouver un compromis.
Le ministère de l'Irrigation a nié des rumeurs selon lesquelles l'Ethiopie aurait commencé à remplir le lac du barrage de la Renaissance.
Le premier brouillon du rapport émis par les bureaux français chargés d’étudier les répercussions du barrage de la Renaissance en Ethiopie a été discuté lors de la réunion tripartite au Caire.
Après 10 mois de négociations, l'Egypte, le Soudan et l'Ethiopie ont conclu cette semaine l'accord sur l'étude technique du barrage de la Renaissance.
Tandis que l'Egypte, le Soudan et l'Ethiopie tenaient des négociations sur le barrage de la Renaissance à Khartoum, Addis-Abeba détournait le cours du Nil Bleu.
Alors que le barrage de la Renaissance est à moitié construit, l’Egypte n’a toujours pas obtenu de garanties satisfaisantes. Face au fait accompli, Le Caire semble impuissant à changer la donne. De nombreux experts estiment qu’il est temps de durcir le ton avec Addis-Abeba.
La querelle sur le barrage de la Renaissance est menée par études interposées. La plus récente devra décider de l'impact du projet sur les pays en aval. Mais en attendant, le projet prend forme.