A un mois de la présidentielle qui verra sans doute la réélection de Bachar Al-Assad, les rebelles ont signé un accord avec le régime pour livrer la ville de Homs.
Avec une loi façonnée sur mesure pour écarter les figures de l’opposition, le régime de Bachar Al-Assad concocte une élection présidentielle que la communauté internationale condamne d’avance.
Alors que la crise syrienne entame sa 4e année, Bachar Al-Assad prépare sa réélection. Aucun espoir de résolution ne pointe à l’horizon
Contaminé par la crise syrienne, le Liban a témoigné en moins d'une semaine de deux attentats, l’un visant un ancien ministre pro-opposition syrienne, l'autre un quartier du Hezbollah, lequel combat aux côtés de Bachar Al-Assad.
L'assassinat d'un proche conseiller de l'ex-premier ministre Saad Hariri, hostile au régime syrien et à son allié le Hezbollah, marque une nouvelle escalade au Liban. Le pays est fortement divisé entre partisans et opposants à Bachar Al-Assad.
L’ancien vice-président syrien, aujourd’hui dissident, Abdelhalim Khaddam, prévoit l’échec de la conférence Genève-2 et s’oppose à toute solution qui maintienne le régime de Bachar Al-Assad en place.
La conférence de paix de Genève-2 reste suspendue à la participation d'une opposition forte et unie, faute de quoi toute tentative pour trouver une issue au conflit risque d'échouer.
Alors que la communauté internationale s'acharne pour trouver une solution pacifique via Genève-2, Bachar Al-Assad maintient le flou sur son éventuelle candidature en 2014,et l'opposition reste sourde à toute tentative de règlement.
La Coalition nationale syrienne représente la Syrie aux réunions de l'Assemblée générale de l'Onu. Un pas en avant important, mais la chute de Bachar Al-Assad paraît toujours impossible.
Dans sa 4e édition, la revue Damas fustige les tentatives d’instauration de l’islam politique. Mettant en parallèle la Syrie et l’Egypte, elle revient sur la chute des Frères musulmans et sur le danger d’une dictature militaire et religieuse qui succéderait à Bachar Al-Assad. Décryptage.
L'accord russo-américain, s'il éloigne l'éventualité d'une frappe militaire contre la Syrie, est loin d'apporter une solution à la crise syrienne. Bachar Al-Assad obtient ainsi un répit dans sa lutte contre les rebelles de l'ASL et les cellules extrémistes.
Tandis que la Russie bloquait un projet de déclaration au Conseil de sécurité demandant un accès humanitaire à la ville de Homs, assiégée par l'armée syrienne, l'opposition revendiquait des armes pour affronter les forces du régime de Bachar Al-Assad.
Alors que les rebelles sont accusés d’actes de barbaries, Bachar Al-Assad affirme qu’il ne « quittera pas le navire en pleine tempête ». Les acteurs internationaux cherchent désormais des solutions diplomatiques.
Rim Turkmani, cofondatrice de l’initiative Construire l’Etat syrien, estime que l’essentiel n’est pas le départ d’Al-Assad, mais la fin de la dictature. Un scénario qu’elle juge peu probable.
En 10 jours, Mohamad Morsi a annoncé être sur la même ligne que la Russie, a dépêché une délégation à Téhéran pour négocier du sort de Bachar Al-Assad et a proposé l’élargissement du quartet à Moscou et à Pékin. Autant de signes qui laissent penser que Le Caire a changé de position sur le régime syrien.
L’opposition accuse le Hezbollah de s’être impliqué dans des combats contre des positions rebelles. Acteur-clé de la crise syrienne, l’organisation libanaise nie toute intervention sans cacher son soutien à Bachar Al-Assad.
Alors que la communauté internationale tente de pousser les parties au dialogue, Bachar Al-Assad s’accroche bec et ongles au pouvoir.