Iqaa (rythme) est une jeune société qui promeut les artistes de la scène underground. Elle vient de lancer Al-Moharrek (le moteur), une agence qui organise et programme les concerts. L’initiative en inspire déjà d’autres.
L’exposition Naharak Saïd (bonne journée) dresse un tableau peu vendeur de la réalité. Sécheresse, cruauté et vandalisme sont abordés par 11 artistes sous des angles allant du cynisme à l’activisme.
Malgré l’instabilité politique et les problèmes sécuritaires, la 19e édition du Symposium de sculpture d’Assouan se tient jusqu’au 7 mars. Mais seuls 4 artistes étrangers et 5 Egyptiens y participent cette année.
Cette année, le Salon met en lumière deux artistes ayant marqué leur génération : Saïd Al-Adawi et Saleh Abdel-Sabour.
Six artistes-peintres marocains, en provenance de la ville d’Essaouira, ont littéralement fait florès à la galerie Fan Dok de Rabat. Intitulée « Artistes d’Essaouira: Art naïf ou Art brut », leur exposition a fait chavirer des milliers de coeurs.
Pour sa sixième édition, le festival TransDance a opté pour la résistance. Malgré le contexte politique, les artistes y ont affirmé leur présence à travers des oeuvres militantes et engagées.
La Villa des arts de Casablanca (Maroc) a abrité un récital poétique hors norme. Epris de poésie musicale, un groupe de jeunes artistes a récité des vers de Rachid Boukhar.
A travers l'exposition Lanterne de Ramadan, 19 artistes reviennent sur la notion de « lumière », sans restriction aucune.
A l’heure où les voix des révolutionnaires se lèvent de nouveau dans les rues et les places d'Egypte, entre ceux qui sont pour ou contre le régime actuel, les artistes, eux, ne sont pas hors jeu.
Les artistes et les intellectuels ne cèdent pas. Remontés contre le nouveau ministre de la Culture, ils viennent de donner une autre dimension à la contestation en s'attaquant directement à Mohamad Morsi. Malgré quelques dissensions, ils sont désormais très largement soutenus.