L’équipe internationale d’experts vient d’entamer son enquête sur l’attaque chimique présumée en Syrie. Une enquête qui s'annonce difficile.
Bien que de nouveaux pourparlers de paix sur la Syrie se soient ouverts lundi à Astana, la conclusion du rapport onusien sur l'usage d'armes chimiques par le régime à Khan Cheikhoun embrouille le paysage diplomatique.
La confirmation par l'Onu de l'utilisation de l'arme chimique rebat les cartes du jeu en Syrie. Un coup de théâtre qui changerait la donne une fois de plus.
Le Conseil de sécurité a voté une résolution qui permet d'enquêter sur l'utilisation d'armes chimiques par le régime syrien. Mais un long chemin reste à parcourir avant d'incriminer Damas.
Deux problématiques demeurent quant à la question de l'utilisation d'armes chimiques en Syrie : leur destruction et surtout les sanctions devant être infligées à la partie qui en a fait usage, toujours non identifiée.
Alors que l'enquête de l'Onu commence à peine, Washington et Londres étudient les options militaires pour répondre à l'attaque présumée à l'arme chimique la semaine dernière.
Les inspecteurs onusiens sont arrivés pour enquêter sur l'usage des armes chimiques en Syrie, dont les parties en conflit se rejettent l'utilisation.
« Douteuses » : les affirmations de Washington sur l’utilisation d’armes chimiques restent peu crédibles. Elles apparaissent comme un alibi aux livraisons d’armes aux rebelles.
Washington a affirmé que le régime syrien a probablement utilisé des armes chimiques, avant toutefois de mettre en garde contre toute « décision hâtive ». Pourquoi de telles déclarations ? Eléments de réponse.