La présidentielle afghane du 5 avril intervient dans un contexte d’incertitude alimenté par les violences talibanes. Le possible départ des troupes de l’Otan fin 2014 augmente l’inquiétude.
Après le fameux procès des djihadistes « revenants d’Afghanistan », les jeunes Egyptiens partis combattre en Syrie, considérés « courageux » sous Morsi, sont aujourd’hui qualifiés de « terroristes ».
Foulant des pieds la colère américaine, Kaboul a tenu à apaiser les talibans en libérant 65 d'entre eux, détenus dans la prison de Bagram, à la veille du 8e sommet trilatéral Afghanistan-Pakistan-Turquie.
L'Afghanistan et le Pakistan tentent de renouer le dialogue avec les talibans pour mettre fin à plus d'une décennie de violences qui ensanglantent les deux pays.
Au moment où Islamabad et Kaboul tentent de sécuriser l'après-2014, le président afghan campe toujours sur sa position intransigeante quant au report de la signature du traité de sécurité avec les Américains. Ce qui pourrait plonger le pays dans le chaos.
Le premier ministre pakistanais, Nawaz Sharif, était en Afghanistan cette semaine. Objectifs : améliorer les relations entre les deux pays, établir un front uni face à la menace talibane et relancer le processus de paix afghan.
Pour garantir la stabilité de l'Afghanistan après le retrait de l'Otan fin 2014, la Loya Jirga a approuvé un traité de sécurité avec les Etats-Unis, alors que le président Karzaï en a assorti la signature d'une série de conditions
L'Afghanistan se prépare pour l'élection présidentielle d'avril prochain. Le scrutin, qui coïncidera avec le retrait prévu des troupes de l'Otan, sera un test pour la sécurité du pays.
Les dépôts de candidatures à la présidentielle afghane du printemps 2014 commencent le 16 septembre. Cette élection, qui coïncide avec le départ des forces de l'Otan du pays fin 2014, n'augure rien de bon pour un pays en proie à des violences talibanes qui vont crescendo.
Lors de ses entretiens avec son homologue afghan Hamid Karzaï aux Etats-Unis, le président américain Barack Obama a décidé de changer la mission de ses « boys » dès ce printemps. Reste à préciser le nombre de soldats américains qui resteront dans le pays après 2014.
Une réunion regroupant les principaux protagonistes afghans s'est tenue cette semaine en France. Objectif : débattre de l'avenir du pays après le retrait des troupes de l'Otan fin 2014.
La destruction des Bouddhas en Afghanistan et des mausolées de Tambouctou au Mali a donné l’idée au « cheikh » Al-Gohari de détruire le Sphinx et les Pyramides de Guiza. Ses menaces nuisent avant tout à la réputation du pays et au secteur touristique.
Washington et Kaboul ont entamé des négociations qui pourraient durer des mois pour décider du nombre de militaires américains qui seront maintenus dans le pays, après le retrait des troupes internationales fin 2014.
Alors que la violence talibane s’aggrave, la commission électorale a confirmé la tenue des élections présidentielles et a appelé les rebelles à y participer le 5 avril 2014, soit quelques mois avant la fin de la mission de l’Otan sur place.
Plusieurs rapports affirment un possible retour des talibans après 2014. La guerre de la coalition lancée en 2001 est désormais largement perçue comme un échec.
Un rapport inquiétant publié cette semaine prévoit le retour des talibans au pouvoir après 2014, date du retrait des forces internationales de l’Otan (Isaf).