Après 11 mois à la tête du pouvoir intérimaire, Adly Mansour a quitté cette semaine ses fonctions de président provisoire. Son mandat a témoigné de l'achèvement de deux étapes importantes de la feuille de route.

Abdel-Ghaffar Chokr, vice-président du Conseil national des droits de l’homme, fait le bilan de la récente rencontre entre une délégation du Conseil et le président Adly Mansour. Il évoque la situation des droits de l’homme en général en Egypte.

Le président Mansour a promulgué deux décrets stipulant la création d’un conseil de la sécurité nationale et renforçant les pouvoirs de l’armée. Une mesure qui vise à uniformiser les lois avec la nouvelle Constitution.

Le président par intérim, Adly Mansour, a annoncé cette semaine une série de mesures, dont l'amendement de la feuille de route et la libération des étudiants islamistes contre lesquels aucune charge n'a été retenue.

Les articles 229 et 230, rejetés par le comité des 50, sont laissés à l’appréciation du « législateur », en l’occurrence Adly Mansour. Quoi qu’il en soit, ils ouvrent la porte à un imbroglio juridique.

Pendant longtemps, les tags et les graffitis représen­taient l'émergence d'un nouveau style artistique apparu avec le 25 janvier. Aujourd'hui, ce sont les partisans de Morsi qui prennent le relais. Et plus personne ne parle d'art, mais d'insultes et d'incitation à la violence. En Egypte, le tag n'a pas fini d'être politique.

Ahmad Al-Moslemani, conseiller médiatique du président de la République Adly Mansour, a été récemment chargé d’engager un dialogue avec les forces et partis politiques autour des modalités de la transition. Interview.

Le papyrus d’Ani, aussi nommé chez les pharaons « document des droits et des devoirs », a été présenté au président Adly Mansour pour s'en servir comme guide dans l'élaboration de la prochaine Constitution. Une initiative incongrue selon certains jurists.

La première séance de la « réconciliation nationale et de la justice transitionnelle » a eu lieu cette semaine en l’absence des islamistes.

La déclaration constitutionnelle émise par le président intérimaire Adly Mansour est critiquée par les juristes et les libéraux qui dénoncent une « copie conforme » de la Constitution adoptée par le régime du président déchu.