35 ans après la signature des accords de Camp David, la paix avec Israël est devenue une réalité reconnue par tous. Pourtant, ces accords demeurent une entrave pour l'Egypte, notamment sur la question du Sinaï. Analyse.
Vingt ans après les accords d'Oslo, Palestiniens et Israéliens reprennent timidement les négociations de paix. Mais l'euphorie et l'espoir suscités par Oslo laissent désormais la place à un climat de scepticisme général.
Depuis les Accords d’Oslo de 1993, les négociations israélo-palestiniennes ont repris dans le cadre d’un processus de paix par étapes. Mais les retards et les fausses promesses restent des entraves récurrentes.
Une série d'accords sur la sécurité et le pétrole entre le Soudan et le Soudan du Sud est mise à mal, car Juba est accusé de soutenir les rebelles au Nord avec les revenus de l'or noir. Mais l'issue de la crise devrait être positive.
A l’occasion d’une visite de Béchir à Juba, Nordistes et Sudistes se sont engagés à mettre en application les accords déjà signés.
Khartoum et Juba ont commencé à appliquer les accords sur la reprise de la production de pétrole et la démilitarisation
de leurs frontières
La coalition rebelle Séléka a finalement décidé de participer au gouvernement d’union nationale, formé après les accords de paix qui ont mis fin, le mois dernier, à son offensive contre le pouvoir du président François Bozizé.
Pour la première fois depuis les accords de septembre 2012, les présidents des deux pays se sont rencontrés à Addis-Abéba, pour tenter de trouver un règlement à leur conflit. Une mission qui s’annonce difficile.
Longtemps tabou, le Traité de paix conclu avec Israël en 1979 est remis en question par plusieurs courants politiques. La présidence égyptienne nie toute intention de le modifier.