Dr Abdelkarim Taferguennit, académicien et analyste politique algérien, décrypte la situation politique actuelle en Algérie. Il estime nécessaire l’instauration d’un dialogue entre toutes les parties, rue, pouvoir et opposition, pour éviter tout dérapage dangereux.

Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a renoncé lundi 11 mars à briguer un 5^e mandat et reporté sine die la présidentielle du 18 avril. Mais il reste au pouvoir et prolonge de fait son actuel mandat.

Malgré les manifestations contre un 5^e mandat, le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a déposé sa candidature à la présidentielle d’avril prochain. Il promet, s’il est réélu, d’importantes réformes et l’organisation d’une élection anticipée à laquelle il ne participera pas.

Plusieurs rassemblements ont eu lieu cette semaine dans différentes villes algériennes, dont la capitale Alger, contre la candidature de Abdelaziz Bouteflika à un 5e mandat. Un mouvement spontané, mais sans base politique.

A Varsovie puis à Munich, les Américains ont tenté de convaincre les Européens de se retirer de l’accord sur le nucléaire iranien. En vain.

La Conférence de Varsovie sur la paix et la sécurité au Moyen-Orient s'est transformée en un plaidoyer contre l'Iran, sans pour autant s'achever sur un plan d'action concret contre ce pays, encore moins sur des avancées sur le processus de paix israélo-palestinien.

Le report des élections nigérianes, pour des raisons logistiques, a irrité les Nigérians et a donné lieu à une lourde atmosphère.

Washington intensifie ses contacts avec les Talibans. Objectif : parvenir à un accord de paix interafghan avant les élections de juillet prochain, pour pouvoir se retirer le plus vite.

Les Forces démocratiques syriennes ont lancé cette semaine leur dernière offensive contre Daech dans le nord de la Syrie.

Saad Hariri a finalement formé le nouveau gouvernement libanais, neuf mois après les législatives. Une équipe qui comprend la majorité des formations politiques, mais où le Hezbollah est dominant. Un équilibre précaire dans un pays fragilisé par la conjoncture régionale.

Avec deux attentats à Damas et à Afrine, un troisième signé Daech à Minbej et des raids israéliens dans le sud de la capitale, la Syrie a vécu cette semaine un véritable air de guerre.

Bagdad a connu cette semaine un véritable ballet diplomatique. On a notamment accueilli les chefs de la diplomatie des deux grands alliés de l’Iraq, l’Iran et les Etats-Unis, eux-mêmes grands ennemis.

Le secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo, vient d'achever une tournée d'une semaine dans la région. Une tournée centrée surtout sur la lutte contre l'Iran.

Washington a dépêché cette semaine deux hauts responsables dans la région : le conseiller pour la sécurité nationale de la Maison Blanche, John Bolton, et le chef de la diplomatie, Mike Pompeo. Objectif : rassurer ses alliés et préparer le retrait américain de Syrie.

Théâtre de plusieurs conflits et terre de convoitises, le Moyen-Orient mn’est pas au bout de ses peines. Les foyers de tensions risquent toutefois de connaître certaines évolutions dictées par le désengagement américain et par la mutation des équilibres géostratégiques.

Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé un certain nombre de mesures pour faire baisser la colère des « gilets jaunes ». Des gestes accueillis de façon très mitigée. Ce qui n’augure pas d’une fin rapide du mouvement de contestation.

Arrachées par l'envoyé spécial de l'Onu, Martin Griffiths, les discussions entre les belligérants au Yémen se poursuivent depuis près d'une semaine en Suède. Pour le moment, l'Onu ambitionne uniquement de restaurer la confiance et de réduire les violences avant de passer à de véritables pourparlers de paix.

La crise des « gilets jaunes » a connu un important tournant cette semaine en France, donnant lieu à des manifestations d’une violence inédite et mettant le gouvernement face à des choix difficiles.