Seul parti islamiste à soutenir le 30 juin, le parti salafiste Al-Nour voit son avenir compromis. La Constitution interdit, en effet, tout parti à caractère religieux.
Ancien chef des services de renseignements, Mourad Mouafi commente la situation politique actuelle en Egypte. Il revient sur la révolution du 30 juin 2013 et la période qu'il a passée aux renseignements.
La révolution du 25 janvier fut une merveilleuse source d'inspiration pour les réalisateurs de documentaires. Mais depuis le 30 juin, ces derniers sont confrontés à de multiples problèmes, dont une intolérance croissante des citoyens lorsqu'ils filment dans la rue.
Ces derniers mois, plusieurs dizaines de journalistes ont été gravement blessés pendant l’exercice de leur fonction. D’autres ont trouvé la mort. Le bilan le plus lourd remonte à la journée du 30 juin 2013.
Le chercheur et l’intellectuel Moatazbellah Abdel-Fattah, professeur de sciences politiques à l’Université du Caire et à l’Université Michagan aux Etats-Unis, décrypte les deux expériences révolutionnaires. Interview.
Si le 25 janvier avait pour slogan : pain, liberté et justice sociale, et si le 30 juin avait pour but de rétablir l'identité de l'Egypte, les Egyptiens portent aujourd'hui des regards variés sur ces deux grands événements. Portrait de 3 personnes qui ont fait des choix différents
Depuis le 30 juin, la notion de droits de l'homme est devenue secondaire. Ceux qui la mettaient en avant le 25 janvier 2011 sont aujourd'hui prêts à couvrir tous les excès sous prétexte de sécurité. Et ceux qui continuent de la défendre sont accusés de soutenir les mouvances radicales. Les droits de l'homme sont devenus une notion élastique.
Ahmad Al-Moslemani, conseiller médiatique du président de la République Adly Mansour, a été récemment chargé d’engager un dialogue avec les forces et partis politiques autour des modalités de la transition. Interview.