La Bourse égyptienne est en baisse depuis le début du mois en raison des craintes relatives aux manifestations du 30 juin. Plusieurs analystes ne s'attendent pas à un redressement rapide.
Désapprouvant la nomination d'un gouverneur issu des Frères musulmans, les citoyens de Tanta, dans le gouvernorat de Gharbiya, comptent camper place des martyrs jusqu'au 30 juin. Reportage.
Le 30 juin pourrait rassembler de nombreux opposants au régime en place suite à la campagne Tamarrod (rébellion). Les Frères musulmans annoncent que l’année de pouvoir écoulée a connu de nombreuses réalisations. Mais pour l’opposition, le président Morsi a trahi des idéaux de la révolution.
A quelques jours des manifestations du 30 juin, la police multiplie les déclarations rassurantes à l’intention des manifestants et affirme rester « neutre ».
Après un an d'exercice du pouvoir, le bilan du président Morsi divise. Certains considèrent cette durée trop courte pour se prouver. D'autres estiment sans détour qu'en raison de ses manquements, le président ne peut pas rester en place.
Les craintes sur d'éventuels débordements le 30 juin ont provoqué une baisse des réservations touristiques. Le ministre du Tourisme assure que seules des manifestations pacifiques et dans le calme ne nuiront pas à l'image du pays.
L'Egypte participe du 20 au 30 juin à la 17e édition des Jeux méditerranéens de Mersin, en Turquie, avec une délégation composée de 176 athlètes en concurrence dans 21 disciplines.
Que va-t-il se passer le 30 juin ? C’est comme si on assistait à un rendez-vous pour un duel à l’épée. L’heure est aux surenchères et les analystes tentent vainement des réflexions à froid.
Les risques de dérapages violents se profilent à l’approche des manifestations géantes prévues le 30 juin. Un face-à-face potentiellement dangereux est à prévoir entre opposants et partisans au président Morsi.
Un projet de loi aggravant les peines relatives aux violences contre les policiers et à la perturbation de la circulation est débattu au Conseil consultatif. Accueilli favorablement par les policiers, le texte est perçu par certains comme un moyen d'intimidation à l'approche des manifestations du 30 juin.
Des manifestations culturelles dans la rue, des artistes et intellectuels révoltés contre les politiques du nouveau ministre nommé par les Frères musulmans, et tout ceci avec en toile de fond les manifestations anti-régime qui s'organisent pour le 30 juin.