Ahmad Khalil Khairallah, vice-président du parti salafiste Al-Nour et député en 2012 et 2015 de la circonscription d’Al-Amériya, à Alexandrie, revient sur la défaite de son parti aux législatives.
L’onde de choc de Paris suscite encore beaucoup d’analyses dans la presse arabe. Cette semaine, des analyses provenant d’écrivains issus de la mouvance islamiste et des autocritiques des positions arabes face au terrorisme.
La défaite du parti salafiste Al-Nour a été l'événement majeur du premier tour des législatives. Un fiasco qui remet en question son avenir sur l'échiquier politique.
De la religion pour bannir la religion. C’est le flou du discours religieux officiel face aux législatives. Des femmes candidates beaucoup plus présentes chez les salafistes que chez les libéraux. C’est le paradoxe. Et enfin, le parlement et les 400 lois promulguées par la présidence. C’est la question.
Critiqué pour avoir intégré des coptes sur ses listes électorales, le parti salafiste Al-Nour est au centre d’une vive polémique. Ses chances aux élections législatives paraissent de plus en plus minces.
Les appels à une « révolution islamiste » le 28 novembre n’ont pas trouvé d’échos dans la rue égyptienne. Des spécialistes décryptent les raisons de la faillite des salafistes à mobiliser une partie de la population.
Al-Sayed Al-Badawi, président du néo-Wafd qui dirige une coalition de plusieurs partis en prélude aux élections législatives, affirme qu’il ne se rapprochera ni du nassérien Hamdine Sabahi, ni des salafistes d’Al-Nour.
Le parti salafiste Al-Nour est rejeté par les partis laïques qui se regroupent en coalitions à l’approche des législatives. Entretien avec Younès Makhioun, chef du parti.
Seul parti islamiste à soutenir le 30 juin, le parti salafiste Al-Nour voit son avenir compromis. La Constitution interdit, en effet, tout parti à caractère religieux.
La semaine a été marquée par la rencontre du candidat à la présidence, Abdel-Fattah Al-Sissi, avec des hommes et des femmes des médias et par le soutien de la mouvance salafiste à sa candidature. Voici les impressions et les expressions des uns et des autres.
Entre perte des traditions et attaques de la part des salafistes, les mounchidine ont du mal à survivre. Ces chanteurs populaires tournés vers Dieu et le prophète continuent malgré tout de sillonner l’Egypte de village en village. Certains aspirent à renouveler le genre.
Un cheikh agressé à Londres après avoir appelé au djihad. Discussions autour d’une fille qui veut retirer le voile. Et les visées du parti salafiste Al-Nour qui lorgne le pouvoir. Aperçu d’une effervescence continuelle où les remises en question ne sont plus un tabou.
En dépit d'une farouche opposition de certains groupes salafistes, 134 touristes iraniens se sont rendus en Egypte la semaine dernière. Un voyage surprenant dans la mesure où les vols Téhéran-Le Caire sont toujours suspendus.
Des accrochages ont opposé cette semaine les forces de l'ordre tunisiennes aux partisans du groupe salafiste Ansar Ashariaa, qualifié de terroriste par les autorités. Le pays plonge davantage dans l'instabilité.
Peut-on être salafiste et branché à la fois ? Rami est la preuve que oui : avec lui Twitter et barbe proéminente cohabitent sans se gêner. Portrait d’un religieux ouvert aux autres.