Samia Hachemi, avocate et figure de proue de l’opposition soudanaise, estime qu’aucune partie ne peut contourner l’accord historique conclu le 17 août, et qui ouvre la voie à un transfert du pouvoir aux civils.
La déclaration constitutionnelle de partage du pouvoir pose un certain nombre de défis qui seront déterminants pour l’avenir du processus politique au Soudan.
Le 21 août, un Conseil souverain militaro-civil a été formé pour mettre en oeuvre la transition au Soudan. Celui-ci doit relancer l’économie et rétablir la paix. Les attentes sont énormes.
Un accord de paix a été signé entre les camps rivaux au Soudan, ouvrant la voie à un transfert du pouvoir aux civils. La population espère désormais plus de liberté et de meilleures conditions de vie.
Ayman Abdel-Wahab, spécialiste des affaires africaines au Centre des Etudes Politiques et Stratégiques (CEPS) d’Al-Ahram, évoque les futures négociations entre l’Egypte, l’Ethiopie et le Soudan concernant le barrage éthiopien de la Renaissance. Entretien.
Les leaders de la contestation au Soudan et le Conseil militaire au pouvoir sont parvenus cette semaine à un accord sur une déclaration constitutionnelle, ouvrant la voie à une transition vers un pouvoir civil.
L'enquête sur la dispersion du sit-in des manifestants le 3 juin dernier à Khartoum a rendu publics ses résultats, concluant à l'implication des paramilitaires. Une annonce qui intervient alors que le Conseil militaire et les leaders de la contestation poursuivent leurs discussions pour finaliser l'accord de paix.
Le Conseil militaire et l'opposition ont signé un accord sur le principe d'un partage du pouvoir au Soudan. Mais cet important pas vers la paix fait face à plusieurs obstacles. Une première rencontre entre les deux parties prévue au surlendemain a d'ores et déjà était reportée.
Malgré la présentation, par la médiation africaine, d’un nouveau plan de paix, la tension reste palpable au Soudan, où d’intenses manifestations ont eu lieu cette semaine.
La médiation éthiopienne a permis de lancer les bases d'une éventuelle solution à la crise soudanaise. Un compromis, dont l'essentiel repose sur la formation d'un comité de transition majoritairement composé de civils, a été annoncé suite aux discussions d'Addis-Abeba.
3 questions à Dr Ayman Shabana, professeur de sciences politiques, à la faculté des études africaines de l’Université du Caire, sur les défis à relever pour sortir de la crise au soudan.
Encouragée par le succès de la grève générale des 28 et 29 mai, l’opposition soudanaise appelle à la désobéissance civile, alors que le Conseil militaire continue à prôner la fin du chaos.
Dans un centre de Maadi, des réfugiées soudanaises se retrouvent chaque semaine pour les « Coffee mornings ». Un moment d’échange et de détente, qui leur permet de faire revivre les souvenirs et d’oublier les tracas du quotidien. Reportage.
Les discussions ont repris entre le Conseil militaire et les leaders de la contestation au Soudan. Les deux parties doivent s’entendre sur la composition du Conseil souverain, institution-clé de la transition.
Les discussions se poursuivent toujours entre les chefs de la contestation et le Conseil militaire sur le partage du pouvoir.