Chaque jour, des rues sont barrées, que ce soit par la police par ou les partisans de Morsi en colère, ne faisant qu'empirer le problème des embouteillages dans la capitale.
A quelques jours des manifestations du 30 juin, la police multiplie les déclarations rassurantes à l’intention des manifestants et affirme rester « neutre ».
Le nouveau ministre d’Etat pour les Affaires des antiquités a décidé de rouvrir les musées fermés depuis la révolution du 25 janvier. Le Musée de la police et celui des carrosses royaux sont les premiers à accueillir les visiteurs.
En avril, la police lançait une vaste campagne d’arrestation contre les jeunes du 6 Avril. Aujourd’hui, le mouvement dénonce une répression jugée pire que sous Moubarak. Reportage à Boulaq.
Cédant aux pressions de certaines milices, le Congrès général national a adopté un projet de loi visant l’exclusion des anciens collaborateurs de Kadhafi. La police est incapable de faire régner l’ordre face à des groupes lourdement armés.
Deux ans après la révolution, on parle de nouveau du retour de ces comités populaires, mais cette fois-ci avec le but d'aider la police dans sa mission. Une idée qui semble cacher d'autres intérêts.
Dans L’Indic, Achraf Al-Achmawy dépeint les portraits d’hommes utilisés par la police depuis la défaite de 1967 jusqu’à la révolution de 2011. Ceux qui plus tard diviseront le pays entre islamistes et opportunistes corrompus.
Plusieurs hypothèses contradictoires viennent expliquer la grève des policiers. Elles vont de l’instrumentalisation des forces de l'ordre au service des Frères à une même instrumentalisation, mais au service des feloul. Tour d’horizon des éditos.
Le procureur général et plusieurs partis islamiques demandent aux citoyens de jouer le rôle de la police. Des appels dangereux qui risquent de faire empirer la situation, déjà inquiétante.
En grève nationale depuis jeudi dernier, ils refusent d’être blâmés pour la répression des manifestants et accusent les Frères musulmans de vouloir infiltrer le ministère de l’Intérieur. Etat des lieux.
Le verdict de la Cour d'assises sur le massacre de Port-Saïd a ravivé la tension dans la ville portuaire, contrôlée désormais par l'armée. Dans les autres villes d'Egypte, les accrochages entre les manifestants et la police se multiplient alors que le régime fait la sourde oreille.
Après le retrait de la police des rues de Port-Saïd, c’est l’armée qui est en charge de la sécurité. En dépit de ce nouveau rôle, il est peu probable qu’elle soit amenée à s’immiscer dans la politique du pays, notamment après l’échec de sa gestion de la transition post-Moubarak.
Des officiers barbus aux méthodes violentes : la police demeure dans le vif de l’actualité. Elle est accusée d’être encore une fois un outil d'oppression aux mains du régime en place.
De nombreux signes laissent percevoir un renforcement prochain des pouvoirs de la police. Même si, à l'heure actuelle, seule une décision du ministre de l'Intérieur et la loi sur le droit à manifester donnent plus de prérogatives aux forces de l'ordre.
Scènes d’affrontements avec la police, violences à l’égard d’activistes, suivies de leur mort, et entêtement du régime à rester inflexible sur sa façon de gouverner...Les événements de ces derniers jours sont bien loin des attentes post-révolutionnaires et l’avenir du pays apparaît d’autant plus bouché.
Les récentes scènes de violences policières, filmées en direct, dévoilent un peu plus les méthodes de cette institution très critiquées. Le ministère de l'Intérieur semble incapable de se réformer au risque de provoquer une révolution.
Alexandrie: Des rassemblements étaient organisés vendredi comme partout à travers le pays pour le deuxième anniversaire de la révolution. Des heurts ont éclaté entre la police et des manifestants qui ont brûlé des pneus.
La commémoration des événements qui ont fait une cinquantaine de morts en novembre 2011 a donné lieu à de nouveaux affrontements cette semaine. Tandis que l’impunité pour les crimes de la police reste d’actualité.