Erdogan a 45 jours pour former un gouvernement de coalition ou convoquer des élections anticipées. La défaite de son parti aux législatives annonce peut-être la fin du règne sans partage de l’AKP.
A l'approche des législatives turques du 7 juin, le parti islamo-conservateur au pouvoir (AKP) a entamé sa campagne électorale dont l'unique enjeu serait la présidentialisation du régime comme l'espère le président Recep Tayyip Erdogan.
Contrainte à coopérer avec la coalition anti-Daech, la Turquie craint, en même temps, un renforcement de la prépondérance kurde dans la région.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan doit nommer, ce 27 août, son successeur à la têtede son parti islamo-conservateur (AKP) qui ne sera autre que son ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu.
Après trois mandats de premier ministre, Erdogan est désigné pour devenir le prochain président turc. Les craintes portent sur un possible renforcement des pouvoirs présidentiels.
Mohamad Abdel-Qader, expert au Centre des Etudes Politiques et Stratégiques (CEPS) d’Al-Ahram, analyse les causes de la popularité d’Erdogan, les outils de sa puissance et ses plans pour instaurer un régime présidentiel en cas de victoire.1
Les deux principaux partis d’opposition turcs ont désigné un candidat commun pour l’élection présidentielle prévue le 10 août. Leur choix, Ekmeleddin Ihsanoglu, ne fait pas l’unanimité auprès des bases populaires des laïcs.
Le premier ministre islamo-conservateur, Recep Tayyip Erdogan, candidat à l’élection présidentielle d’août, a lancé cette semaine sa campagne en promettant à ses partisans qu’il serait un chef d’Etat doté d’un pouvoir fort capable de faire prendre un « nouveau départ » à la Turquie.
Malgré des mois de crises et de scandales, l’AKP, le parti d’Erdogan, est sorti victorieux aux municipales. Une victoire qui ouvre la voie à Erdogan de briguer la présidentielle d’août prochain.
A l’approche des élections municipales fin mars et de la présidentielle fin août, Erdogan tente de reprendre le contrôle de la situation, en resserrant l’étau autour de ses adversaires.
Le président du Parti du peuple républicain et chef de l’opposition turque, Kamal Kilitchidar Oglo, dénonce la politique interne et externe du gouvernement d’Erdogan.
Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, tente de s'accrocher et de résister à la crise politique qui secoue le pays.