Pour la première fois depuis le début du conflit en Syrie, l'armée de l'air syrienne a frappé des positions kurdes à Hassaké. Un tournant qui a poussé les Etats-Unis à intervenir directement contre le régime en dépêchant des avions pour protéger leurs forces spéciales.
Les forces du Gouvernement libyen d’union nationale (GNA) ont gagné du terrain cette semaine à Syrte face aux djihadistes du groupe Etat Islamique (EI) retranchés dans les derniers quartiers qu’ils contrôlent en bord de mer.
Grands absents des tables de négociations, les Kurdes syriens ont pourtant une présence militaire incontournable sur le terrain en étant en première ligne face à Daech.
Cette fois, c’est une offensive artistique que Moscou a lancée. Le théâtre Mariinsky a organisé un concert surprise jeudi dernier dans l’amphithéâtre de la cité antique de Palmyre, dans le centre de la Syrie, reprise voici un peu plus d’un mois aux djihadistes du groupe Etat Islamique (EI) grâce à l’appui aérien russe.
Ammar El Korbi, secrétaire général du Courant de l’Avenir, groupe syrien d’opposition modéré, estime que tout se joue entre les puissances régionales et internationales.
La guerre s'intensifie à Alep. La communauté internationale, toujours impuissante, reste les bras croisés face à ce conflit féroce qui ravage la Syrie.
Initié par Washington et Moscou et soutenu par l'Onu, le cessez-le-feu entré en vigueur vendredi dernier est relativement respecté. Son maintien est une condition nécessaire pour la reprise des négociations le 7 mars prochain.
Jerôme Bonnafont, directeur d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient au ministère Français des Affaires étrangères et du Développement international, fournit son analyse de la crise syrienne. Il évoque l’échec des négociations de Genève, l’intervention militaire russe et l’avenir de Bachar Al-Assad.