La Coalition nationale syrienne représente la Syrie aux réunions de l'Assemblée générale de l'Onu. Un pas en avant important, mais la chute de Bachar Al-Assad paraît toujours impossible.
Dans sa 4e édition, la revue Damas fustige les tentatives d’instauration de l’islam politique. Mettant en parallèle la Syrie et l’Egypte, elle revient sur la chute des Frères musulmans et sur le danger d’une dictature militaire et religieuse qui succéderait à Bachar Al-Assad. Décryptage.
L'accord russo-américain, s'il éloigne l'éventualité d'une frappe militaire contre la Syrie, est loin d'apporter une solution à la crise syrienne. Bachar Al-Assad obtient ainsi un répit dans sa lutte contre les rebelles de l'ASL et les cellules extrémistes.
Tandis que la Russie bloquait un projet de déclaration au Conseil de sécurité demandant un accès humanitaire à la ville de Homs, assiégée par l'armée syrienne, l'opposition revendiquait des armes pour affronter les forces du régime de Bachar Al-Assad.
Alors que les rebelles sont accusés d’actes de barbaries, Bachar Al-Assad affirme qu’il ne « quittera pas le navire en pleine tempête ». Les acteurs internationaux cherchent désormais des solutions diplomatiques.
Rim Turkmani, cofondatrice de l’initiative Construire l’Etat syrien, estime que l’essentiel n’est pas le départ d’Al-Assad, mais la fin de la dictature. Un scénario qu’elle juge peu probable.
En 10 jours, Mohamad Morsi a annoncé être sur la même ligne que la Russie, a dépêché une délégation à Téhéran pour négocier du sort de Bachar Al-Assad et a proposé l’élargissement du quartet à Moscou et à Pékin. Autant de signes qui laissent penser que Le Caire a changé de position sur le régime syrien.
L’opposition accuse le Hezbollah de s’être impliqué dans des combats contre des positions rebelles. Acteur-clé de la crise syrienne, l’organisation libanaise nie toute intervention sans cacher son soutien à Bachar Al-Assad.
Alors que la communauté internationale tente de pousser les parties au dialogue, Bachar Al-Assad s’accroche bec et ongles au pouvoir.
Le chef de l’opposition syrienne se dit prêt à dialoguer avec certains membres du régime de Bachar Al-Assad. Al-Khatib a par ailleurs rencontré des représentants de l’Iran et de la Russie, soulevant des espoirs sur de possibles avancées vers la paix.
Réuni à Paris, le Conseil national syrien cherche à mobiliser ses soutiens pour faire tomber Bachar Al-Assad. Mais hormis la France, ceux-ci restent prudents sur la nature des aides à fournir.
Le président Bachar Al-Assad a proposé un plan en trois étapes pour mettre fin au conflit qui secoue le pays. Mais l’opposition dénonce une tentative d’Assad pour « se maintenir au pouvoir » et réclame son départ comme condition préalable à tout règlement.
Alors que ses voisins craignent un débordement du conflit, la Turquie a demandé l’aide de l’Otan. Une requête qui sera étudiée par ses membres, mais rejetée par les alliés de Damas.
Malgré les efforts du médiateur international pour la conclusion d’un cessez-le-feu à l’occasion de la fête musulmane de l’Aïd Al-Adha en fin de semaine, la probabilité qu’elle se réalise est jugée mince.
Alors que l’Union Européenne (UE) a imposé une nouvelle série de sanctions au régime de Bachar Al-Assad, le médiateur onusien, Lakhdar Brahimi, se livre à une course contre la montre pour parvenir à un cessez-le-feu avant fin octobre