Le président Abdel-Fattah Al-Sissi était cette semaine au 26e sommet africain, les 30 et 31 janvier dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba. Une participation confirmant les nouvelles orientations de l’Egypte sur la scène africaine.
Les diverses crises sur le continent africain, notamment au Burundi, au Soudan du Sud et en Libye, ont été les principaux sujets de discussions lors du 26e sommet de l’Union Africaine (UA), tenu les 30 et 31 janvier à Addis-Abeba.
Tandis que l'Egypte, le Soudan et l'Ethiopie tenaient des négociations sur le barrage de la Renaissance à Khartoum, Addis-Abeba détournait le cours du Nil Bleu.
Alors que le barrage de la Renaissance est à moitié construit, l’Egypte n’a toujours pas obtenu de garanties satisfaisantes. Face au fait accompli, Le Caire semble impuissant à changer la donne. De nombreux experts estiment qu’il est temps de durcir le ton avec Addis-Abeba.
Le comité technique tripartite du grand barrage éthiopien de la Renaissance, se réunira les 20 et 21 août à Addis-Abeba, afin d’approuver l’offre des deux sociétés européennes de conseil. La construction se poursuit entre-temps.
Lors d'une visite qualifiée d'historique au Soudan et en Ethiopie, le président Abdel-Fattah Al-Sissi a conclu avec ces deux pays un accord de principes régissant le partage des eaux du Nil. A Addis-Abeba, le chef de l'Etat s'est adressé au parlement éthiopien et a rencontré les responsables de l'Eglise orthodoxe d'Ethiopie.
Malgré la signature d'un accord de cessez-le-feu entre les deux rivaux, Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar, un retour à la normale au Soudan du Sud reste hypothétique.
Tenu cette semaine à Addis-Abeba, le sommet de l'Union Africaine (UA) a été dominé par les crises en Centrafrique et au Soudan du Sud.
Lors du 22e sommet de l’Union africaine, les chefs d’Etat et de gouvernement réunis à Addis-Abeba ont entériné la suspension de l’Egypte, en raison du « changement anticonstitutionnel » lié à l’éviction de Morsi. Une note négative que Le Caire tente de minimiser, notamment en multipliant les relations bilatérales.