Al-Ahram Hebdo : Comment voyezvous la relation entre la migration et le développement ?
Soha El-Gendy : La relation entre la migration et le développement est extrêmement positive. La migration est un puissant moteur de développement durable pour les migrants et leurs communautés. Elle apporte des bénéfices significatifs sous forme de compétences, renforce la main-d’oeuvre, les investissements et la diversité culturelle et contribue à améliorer la vie dans les pays d’origine, grâce au transfert de compétences et de ressources financières. Nous nous efforçons toujours de créer des ponts entre la migration et le développement. Pour atteindre cet objectif, le ministère de l’Emigration se focalise sur de multiples axes. Nous tenons à mettre en oeuvre la stratégie du ministère en vue de lutter contre l’émigration illégale et de proposer des alternatives sûres aux jeunes. La stratégie vise également à impliquer la communauté égyptienne à l’étranger dans le processus national de développement et à lancer des initiatives au service des Egyptiens résidant dans divers pays du monde, tout en bénéficiant de leurs expériences dans divers domaines de développement, afin de renforcer les liens nationaux, politiques, sociaux et économiques qu’ils nouent avec leur patrie et entre eux-mêmes.
— Le ministère d’Etat à l’Emigration prépare la 4e Conférence des Egyptiens à l’étranger qui se tient le 31 juillet. Quels sont les sujets les plus importants qui seront abordés ?
— Cette 4e édition sera plus grande que les 3 éditions précédentes, et ceci parce que le nombre d’Egyptiens à l’étranger qui se sont inscrits pour y assister est estimé jusqu’à présent à 1 000 personnes provenant de 56 pays à travers le monde, dont des représentants de 66 associations et de communautés d’Egyptiens à l’étranger. Le nom de la conférence a donc été changé. Au lieu d’« Entités égyptiennes à l’étranger », nous avons opté pour « Conférence des Egyptiens à l’étranger ». Cet événement offre une occasion d’organiser des réunions directes entre les expatriés et les responsables des ministères et des institutions de l’Etat pour leur expliquer les services que l’Etat peut leur fournir dans des domaines comme l’éducation, l’investissement et autres. Cette rencontre vise également à faire connaître aux expatriés les avantages de l’investissement, surtout dans le domaine industriel et les services liés à l’octroi des biens immobiliers, des terrains et de la licence dorée. La conférence est une occasion d’écouter les opinions et les propositions des Egyptiens à l’étranger, afin d’aboutir à des recommandations réalisables et de relier les Egyptiens à l’étranger aux plans de développement durable.
— Quels sont les objectifs de la deuxième phase de l’initiative « Bateaux de survie » que le ministère a lancée ?
— Cette initiative vise à changer la culture de l’émigration illégale qui va crescendo dans certains villages. Nous essayons de la changer via une sensibilisation continue et la proposition d’alternatives sûres aux jeunes, et ce, en coopération avec les ministères et institutions égyptiens, ainsi que les organisations de la société civile et les institutions internationales. Notre objectif est la formation et la réhabilitation.
Nous cherchons également à offrir des opportunités d’emploi aux jeunes, tels les bateaux qui ont été distribués, et à offrir des possibilités de formation aux jeunes dans des domaines artisanaux. Nous collaborons également avec des institutions internationales pour offrir aux jeunes des opportunités de formation et de réhabilitation et assurer une sensibilisation appropriée. Nous citons, à titre d’exemple, la coopération avec le Conseil national de la femme, en vue de sensibiliser les femmes égyptiennes dans de nombreux villages reculés. Nous oeuvrons également à former, à réhabiliter et à sensibiliser les jeunes quant aux risques de l’émigration illégale et aux opportunités de formation que nous offrons dans plusieurs gouvernorats à travers les filiales du Centre égypto-allemand pour l’emploi, la migration et la réintégration. S’y ajoute la coopération avec l’Agence de développement des micro, petites et moyennes entreprises, afin de garantir le financement et élaborer des études de faisabilité pour de nombreux projets que les jeunes voudraient lancer. Nous relatons les histoires de réussite de jeunes dans de nombreux gouvernorats originaires d’émigration illégale.
— Quels sont les gouvernorats originaires d’émigration illégale ?
— Pour lancer les campagnes de l’initiative « Bateaux de survie », nous nous sommes appuyés sur plusieurs études menées par le Centre national de recherches sociales et criminologiques et l’Agence centrale pour la mobilisation publique et les statistiques (CAPMAS). Nous avons ainsi observé que 14 gouvernorats sont davantage source d’émigration illégale, dont Fayoum, Minya, Louqsor, Assiout, Kafr Al-Cheikh, Charqiya, Daqahliya, Qalioubiya, Ménoufiya, Gharbiya et Béheira. Par conséquent, nous avons lancé l’initiative « Bateaux de survie », visité ces gouvernorats et examiné les possibilités de formation et de qualification des jeunes, en coopération avec ces gouvernorats. Il s’agit ainsi d’assurer des opportunités d’emploi et une formation professionnelle des jeunes, de mettre l’accent sur l’enseignement technique et artisanal et d’aider les jeunes à lancer des PME dans le domaine qui distingue ces gouvernorats, qu’il s’agisse de produits agricoles ou industriels, de pêche, ou d’autres projets.
— Est-il possible d’éliminer le phénomène d’émigration illégale ?
— Cela nécessite la conjugaison des efforts et la coopération des institutions locales et internationales pour lutter contre ce phénomène et fournir des alternatives sûres. La coopération devra se faire à tous les niveaux non seulement au niveau de la sécurité, mais aussi au niveau de la formation et la qualification aux niveaux artisanal et technique, en plus du transfert d’expertise. Nous avons également suivi les efforts déployés par de nombreuses institutions en matière de formation et de réhabilitation des jeunes, ainsi que de lancement de centres technologiques, comme celui de Hoch Issa au gouvernorat de Béheira pour former et qualifier les jeunes. Ces efforts doivent être maximisés, et il incombe aux institutions internationales et aux gouvernements de coopérer en vue d’éliminer ce phénomène et de fournir des alternatives sûres. Le but en est de tirer profit de cette maind’oeuvre qualifiée et expérimentée, sensibilisée quant à la culture de la communauté d’accueil. Il convient également de trouver un moyen pour l’émigration de la main-d’oeuvre et de mettre en application des initiatives et des lois relatives à la migration illégale dans le cadre de nombreux accords qui ont été conclus entre les institutions internationales et les représentants des gouvernements des pays concernés par ce fléau.
— Comment évaluez-vous l’action de sensibiliser les jeunes aux risques de l’émigration illégale ?
— Les efforts de sensibilisation consentis par l’Etat sont hautement importants, car nous sommes confrontés à des défis énormes, en plus des défis économiques, suite à la pandémie et à la guerre russo-ukrainienne. Par conséquent, nous nous attachons à sensibiliser nos jeunes et à leur offrir des opportunités d’emploi sûres et équitables, en coopération avec les diverses parties concernées. Nous cherchons de même à fournir aux jeunes des opportunités de migration régulière et à les sensibiliser quant aux caractéristiques culturelles du pays d’accueil et aux opportunités qu’ils peuvent trouver dans l’enseignement professionnel et artisanal. Un grand nombre de pays ont besoin de travailleurs qualifiés, mais nous essayons d’équilibrer les besoins du marché local et ceux des pays du monde, afin de pouvoir exporter une main-d’oeuvre distinguée tout en maintenant l’équilibre du marché en Egypte. L’Etat a déployé des efforts remarquables en matière de la lutte contre l’émigration illégale. Ces efforts ont été salués par des organisations internationales depuis l’annonce faite par le président Abdel-Fattah Al-Sissi en 2016, selon laquelle aucun bateau d’émigration clandestine ne quitterait l’Egypte. Cette dernière s’est également investie dans la formation, la réhabilitation et l’éducation des jeunes pour leur offrir des opportunités d’emploi. De nombreuses institutions internationales ont apprécié ces efforts consentis malgré les répercussions économiques dont témoigne le monde actuellement. Nous nous efforçons d’ouvrir des débouchés pour la main-d’oeuvre égyptienne. Nous avons également oeuvré à échanger des expertises et des expériences avec nos frères dans plusieurs pays arabes originaires de migration, et nous nous sommes mis d’accord avec les institutions internationales sur les critères requis. A cet égard, nous avons tenu des rencontres avec l’ambassadeur pakistanais pour ouvrir des débouchés à la main-d’oeuvre agricole, et avec le ministre tunisien du Travail. Nous coordonnons avec l’Arabie saoudite pour lancer le Centre égypto-saoudien pour l’emploi et la migration. Il s’agit donc d’efforts considérables en coopération avec toutes les institutions et tous les ministères, pour offrir des opportunités d’emploi aux jeunes.
— Quelle est la stratégie du ministère pour tirer profit des émigrés dans le processus de développement ?
— Nous considérons les Egyptiens à l’étranger comme faisant partie intégrante du processus de développement. Nous nous focalisons sur l’aspect positif et sur la possibilité de participation des émigrants aux investissements nationaux en mettant à profit leur expertise acquise à l’étranger et le transfert des connaissances. Il s’agit là d’un bénéfice des études que nos jeunes font à l’étranger. Ceci est évidemment au coeur du processus de développement et de la transition du stade de la consommation à celui de l’industrialisation et de la localisation des produits, en vue d’économiser les devises étrangères dépensées dans l’importation des produits. Nous tenons également à fournir des incitations aux investisseurs, et, à ce titre, nous soulignons la coopération continue avec les ministères et les institutions de l’Etat. Il est à noter à ce titre que les secteurs porteurs pour l’investissement en Egypte sont indiqués sur la « Carte nationale de l’investissement industriel ». Il existe également un guichet unique pour fournir aux Egyptiens des services consultatifs 24 heures sur 24 au sein de l’Autorité d’investissement, en plus de la coordination continue entre de nombreux ministères. Nous avons également rencontré les responsables d’un grand nombre de ministères pour proposer aux émigrés des opportunités d’investissement, suite à leurs demandes d’investir en Egypte dans les secteurs immobilier, agricole, industriel et halieutique, etc. L’Egypte a réalisé de grandes avancées au titre de l’amendement de la loi sur l’investissement. Le pays oeuvre à assurer un climat propice, à mettre en place une infrastructure solide et à offrir des services consultatifs pour attirer les investissements d’Egyptiens émigrés. J’ai rencontré des dizaines d’investisseurs dans de nombreux domaines, que ce soit au ministère ou lors des rencontres organisées dans le cadre de l’initiative « Une heure avec Mme la ministre », au cours desquelles j’ai rencontré des centaines d’Egyptiens à l’étranger. Depuis la prise de mes fonctions, j’ai prêté une oreille attentive à nos jeunes et oeuvré à leur assurer tous les services possibles, car ils font partie intégrante du processus de développement. Je suis certaine que les Egyptiens à l’étranger tiennent à ce processus et n’épargnent aucun effort pour que l’Egypte soit l’un des meilleurs pays de la région sur les plans économique, commercial, etc.

— Quels sont les résultats de l’initiative « Une heure avec Mme la ministre » ? Quelles sont les demandes et propositions faites par les expatriés à travers ce mécanisme de dialogue ?
— Nous considérons cette initiative comme un outil de communication directe avec les Egyptiens à l’étranger, et nous leur offrons l’opportunité de parler des idées et des plans qu’ils cherchent à mettre en oeuvre. L’Egyptien émigré reste lié à ses racines, peu importe la distance qui le sépare de sa patrie. Le plus grand défi que nous relevons constamment est d’atteindre chaque Egyptien dans le monde, non seulement pour porter la voix de l’Egypte aux expatriés, mais aussi pour transmettre leur propre voix à leur patrie et les lier à tous les aspects du développement durable, étant donné que les expatriés sont au coeur du processus de développement.
— Quelles sont les démarches qui ont été entreprises par le ministère pour la création d’une société d’investissement par actions pour les Egyptiens à l’étranger, proposée sous le slogan « Des Egyptiens aux Egyptiens » ?
— Cette idée était l’une des recommandations économiques de la troisième Conférence des entités égyptiennes pour participer aux investissements nationaux. Plusieurs étapes ont été franchies à cet égard. Lors de cette conférence, nous avons rencontré un grand nombre d’investisseurs à l’étranger. Des recommandations ont été faites concernant la création d’une société d’investissement pour les Egyptiens à l’étranger sous le slogan « Des Egyptiens aux Egyptiens ». Il s’agissait d’une recommandation importante qui a été approuvée par le premier ministre. Nous avons entamé les préparatifs pour le lancement de cette société et l’allocation d’un fonds pour les Egyptiens à l’étranger, qui constituerait une valeur ajoutée aux investissements nationaux. Nous avons tenu des réunions avec les expatriés pour connaître leurs opinions sur les projets et les domaines les plus importants dans lesquels ils cherchent à investir, et nous avons discuté des moyens nécessaires et de la forme de cette entité : s’agirait-il d’une entreprise ou d’un fonds d’investissement ? Nous nous sommes mis d’accord sur plusieurs points essentiels et nous avons également discuté du conseil d’administration de cette entreprise, qui sera évidemment composé des élites dans les domaines des investissements, des études de faisabilité, de l’entrepreneuriat, du développement des affaires, etc. Nous n’interviendrons pas dans l’administration, mais notre rôle est consultatif. Nous tenons à ce que cette entreprise soit le noyau de succès accomplis par les expatriés, au profit de l’économie et de la maximisation des investissements en Egypte. La participation active des émigrés constitue une valeur ajoutée. Nous sommes conscients que dans de nombreuses situations, les expatriés se sont rangés du côté de leur pays. Ils lui ont prêté une main secourable en clarifiant les réalités dont ils étaient témoins, en réfutant les rumeurs lancées contre l’Egypte à l’étranger et en soulignant que le climat en Egypte est favorable aux investissements. Nous tenons à souligner le rôle capital des Egyptiens à l’étranger, qui jouissent d’une expertise majeure et d’un potentiel d’investissements qui peuvent être injectés sur le marché égyptien. Ils ont également des expériences qu’ils peuvent transmettre à l’étranger en parlant de l’Egypte et des avantages que le pays procure, ce qui peut encourager d’autres investisseurs à l’étranger à explorer le marché égyptien.
— Vous avez récemment annoncé que le ministère lancera bientôt la première application mobile destinée à offrir plusieurs services et incitations aux Egyptiens à l’étranger. Qu’en estil ?
— Nous coordonnons actuellement avec le ministère des Télécommunications pour lancer cette application incluant les diverses incitations qui ont été assurées aux émigrés dans tous les secteurs ciblés qui attirent les investissements, à savoir l’éducation, les opportunités d’emploi en Egypte, le tourisme, le service militaire, ainsi que les divers services gouvernementaux, comme les documents d’identité. Tous ces services seront assurés par cette application que nous préparons. Depuis ma prise de fonction, ma principale préoccupation est de fournir des incitations aux Egyptiens à l’étranger. J’ai rencontré de nombreux ministres concernés et nous avons convenu d’offrir des services distingués aux expatriés. Je me suis entretenue, entre autres, avec le ministre de l’Aviation, qui a proposé aux expatriés des réductions de 33 % sur les billets d’avion, sur une période de plus de 216 jours. J’ai également rencontré le ministre de la Jeunesse et du Sport pour examiner la possibilité de faire des abonnements temporaires pour les expatriés dans les clubs lors de leur passage en Egypte. Nous coordonnons de même avec le ministère du Logement pour fournir aux émigrés des appartements et des terrains, et pour résoudre les problèmes auxquels ils peuvent être confrontés. Nous avons coordonné nos efforts avec le ministre des Finances et le gouverneur de la Banque Centrale pour promulguer la loi sur les voitures des expatriés, actuellement en vigueur. Pour la première fois depuis plus de 20 ans, un expatrié a la possibilité d’apporter une voiture de l’étranger. Il s’agit d’une opportunité très importante que les expatriés ont longtemps réclamée. Nous tenons à mettre en oeuvre cette initiative en offrant davantage de réductions allant jusqu’à environ 50 % de la valeur du dépôt, en permettant d’importer des voitures depuis les zones franches en Egypte. A cet effet, nous répondons aux diverses questions et nous ne demandons aucune certification en papier, en nous contentant de certifications électroniques. Nous oeuvrons à fournir des facilités douanières et à délivrer la déclaration de dédouanement à un tarif modique de 3 000 L.E.
— Quelle est la stratégie adoptée en faveur du transfert des expériences des émigrés vers la patrie ?
— Le ministère a organisé une série de conférences intitulées « L’Egypte est capable » pour discuter d’investissement, de développement, d’industrie et d’éducation. Les expatriés relatent également leurs expériences afin qu’ils soient impliqués dans les projets nationaux menés par l’Etat. Le résultat en était le lancement du premier Atlas de rayonnement solaire en Egypte ou la fabrication de l’engin « Al-Haras Amir », en coopération avec le ministère de la Production militaire. Il s’agit également de fournir une expertise à de nombreux ministères et institutions publiques, tels les ministères de la Production militaire, de l’Industrie, de l’Agriculture, de l’Electricité et de l’Energie, etc. Il s’agit également de contacts et d’échanges d’expériences entre les experts égyptiens à l’étranger et leurs homologues locaux en matière des dernières évolutions scientifiques dans divers domaines. Le but est de former une jeune génération qui peut apprendre et acquérir de l’expérience grâce au contact avec ces experts. Il s’agit donc d’une opportunité de maximiser et de conjuguer les efforts au profit du développement. Ce qui nous tient à coeur dans ces conférences c’est de mettre en contact les jeunes chercheurs avec les experts expatriés pour faire le point sur les dernières évolutions scientifiques dans le domaine du développement, de l’industrialisation, etc. L’objectif soutenu par le ministère est de favoriser le transfert d’expérience et de connaissances en faveur du développement.
— Quels sont les programmes les plus importants proposés par le ministère de l’Emigration pour affirmer l’identité et approfondir l’appartenance à la patrie auprès des fils des Egyptiens émigrés des quatrième et cinquième générations ?
— Nous élaborons de nombreux programmes que nous proposons aux jeunes Egyptiens à l’étranger pour approfondir leur identité et leur appartenance nationales. A cet égard, nous organisons des forums pour les fils d’Egyptiens émigrés. Plus de 25 forums ont été tenus, auxquels ont participé des centaines de jeunes des deuxième, troisième, quatrième et cinquième générations, pour visiter des monuments égyptiens et apprendre davantage sur l’histoire et la civilisation de leur pays. Les jeunes ont également visité nos forces armées, afin de faire le point sur les efforts déployés pour défendre la patrie. Lors de ces forums, nous avons dispensé des formations à l’Académie militaire Nasser, animées par des experts militaires, pour porter à la connaissance de nos jeunes le rôle pionnier de l’Egypte sur la scène internationale. L’Egypte tient à communiquer avec les Egyptiens du monde entier pour les informer sur notre civilisation qui remonte à l’aube de l’Histoire. Il faudrait souligner cette image. Et si nous vivons à l’étranger en tant que quatrième et cinquième générations, nous devons nous comporter en tant que fils d’un pays qui possède une histoire et une civilisation, et nous devons préserver ce patrimoine et cet héritage qui s’étendent sur des milliers d’années.
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