
La cycliste Shahd Saïd exclue de la délégation égyptienne des JO.
La cycliste Shahd Saïd n’est pas autorisée à participer à des compétitions internationales pendant un an (jusqu’au 26 avril 2025), y compris les Jeux Olympiques de Paris 2024, a annoncé le Conseil d’administration de la Fédération égyptienne de cyclisme dans un communiqué samedi 13 juillet.
Le 11 juillet, le ministère de la Jeunesse et des Sports avait demandé au comité olympique égyptien de réexaminer la décision de faire participer la cycliste Shahd Saïd aux Jeux olympiques de Paris, en prenant en considération les réglementations locales et internationales, les normes sportives et les règles déontologiques.
Une grande polémique avait éclaté sur les réseaux sociaux après l’annonce par la Fédération égyptienne de cyclisme de la participation de Shahd Saïd aux JO de Paris. Celle-ci est en effet accusée par sa collègue Gana Elewa (16 ans) de tentative de meurtre.
Les faits remontent au mois d’avril 2024, lors d’une course au championnat d’Egypte de cyclisme, quand Shahd a bousculé Gana, juste avant la ligne d’arrivée. Cette dernière est tombée par terre et a perdu conscience. Grièvement blessée, la jeune cycliste a été hospitalisée souffrant d’une amnésie partielle.
Réuni d’urgence le 29 avril, le Conseil d’administration de la Fédération égyptienne de cyclisme a décidé d’infliger à Shahd Saïd la peine maximale prévue par le règlement disciplinaire de la Fédération Internationale de Cyclisme, à savoir l’exclusion du championnat et la suspension de la joueuse pendant un an des compétitions locales (durée maximale prévue par le règlement), en plus d’une amende de 100 francs suisses (Amende maximale prévue par le règlement disciplinaire de la Fédération internationale de cyclisme).
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